Burkina : Les administrateurs civils annoncent un sit-in suivi d’une grève
Le syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina Faso (SYNACSAB) a annoncé un sit-in de 48 heures du lundi 29 au mardi 30 janvier 2018 devant les gouvernorats les hauts commissariats, et devant le ministère en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation suivi d’une grève de 72 heures à compter du mercredi 31 janvier au 02 février 2018. Les raisons de ce débrayage ont été données ce mardi 16 janvier 2018 à Ouagadougou par le secrétaire général du syndicat, Adama Bidiga.
Les administrateurs civils ont des préoccupations liées à la carrière des agents, à la cherté de la vie, à la non professionnalisation du métier. Selon la lecture faite par le secrétaire général du syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina Faso (SYNACSAB), « toutes ces préoccupations ont été consignées dans un document et portées à la connaissance du gouvernement. Certes des négociations ont permis de prendre en compte certaines préoccupations, mais force est de constater que l’essentiel de ces préoccupations sont toujours à la traîne. En lieu et place d’une véritable négociation, il est servi aux administrateurs civile du dilatoire ».
Le secrétaire général poursuit en disant qu’un comité interministériel a été constitué pour analyser la plateforme des revendications des administrateurs civils sur instruction du Premier ministre. « Nous ( Ndlr, les membres du syndicat) avons demandé au comité de proposer un calendrier aux syndicats »n a-t-il affirmé. Mais à en croire le secrétaire, ce comité mis en place n’a pas joué son rôle. En effet, dit-il, «nous avons demandé au comité à quel moment les administrateurs pourraient commencer les négociations. Malheureusement, le comité nous a fait savoir qu’il ne maîtrisait pas le calendrier du gouvernement et qu’il n’était pas possible pour eux de nous proposer un calendrier ».
« Notre syndicat reste ouvert au dialogue mais ne tolérera plus les manœuvres dilatoire du gouvernement », a conclu Adama Bidiga.
Irmine KINDA
Burkina 24
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Pour apaiser le climat social national, le gouvernement gagnerait à tenir des négociations franches et non continuer à servir du dilatoire aux partenaires sociaux.