Fonds de promotion culturelle : Les bénéficiaires soumis à 5 créateurs choisis par le BBDA

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Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a organisé une rencontre avec les artistes ce jeudi 29 mars 2018 à Bobo-Dioulasso. L’ordre du jour portait sur les conditions d’accès au Fonds de promotion culturelle. Cette tribune a donné l’occasion au BBDA de sensibiliser d’une part, les artistes sur la nécessité de  déclarer leurs œuvres et d’autre part, les consommateurs au paiement des droits d’auteurs.

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 « Ce sont des échanges qui vont se dérouler entre nous, représentants de votre maison qui est le BBDA et les créateurs et les artistes que vous êtes ». C’est en ces termes que le Directeur général du Bureau Burkinabé des droits d’auteurs (BBDA) Wahabou Bara a entamé son discours. Ces échanges à l’en croire vont permettre au bureau de recueillir les préoccupations des participants.

S’en suivent alors des explications sur l’accès au Fonds de promotion culturelle. « A un moment donné, tout ceux qui voudront postuler au Fonds de promotion culturelle devront subir cette procédure dans le but donc de permettre que  la qualité soit  au cœur de notre prestation », prévient le DG du BBDA.

Il sera question par exemple pour les artistes musiciens bénéficiaires du fonds de travailler obligatoirement avec 5 réalisateurs que le bureau s’est donné le devoir de choisir pour eux. Ce sont entre autres,  Afrik’Images, Propulsion Pictures, Spectre Pictures, Leen Communication et Imanya Production.

La raison d’un tel critère est ensuite donnée par Wahabou Bara. « Nos artistes n’arrivent pas à mettre des clips de bonne qualité sur le marché. Ce qui empêche une large diffusion de leurs œuvres au niveau des organismes de diffusion télévisuelle. C’est pourquoi nous avons fait un appel à candidatures et retenu les 5 meilleurs  réalisateurs de clips vidéo qu’on peut avoir au Burkina Faso », affirme-t-il. Parce que « nous pensons que plus il y aura la qualité, plus on pourra faire le combat pour le développement des filières culturelles comme la filière de la musique qui à elle seule apporte un taux de 70% de nos perceptions ».

Le droit d’auteur n’est pas une taxe de plus

L’autre objectif de la rencontre vise à éclairer la lanterne des artistes sur les procédures de perception de droits d’auteurs avec les organisateurs de spectacles et autres  utilisateurs « parce que très souvent, beaucoup de gens ont l’impression que les droits d’auteurs sont des impôts ou taxes supplémentaires. Alors qu’il est  seulement question d’une redevance au profit de ces nombreux créateurs qui donnent vie à nos imaginaires », conclut le DG Wahabou Bara.

La  valeur monétaire des soutiens destinés aux artistes bénéficiaires du fonds  se fera en fonction de leurs projets de réalisation. Ainsi, termine Wahabou Bara, « les clips moyens peuvent être financés à hauteur de 700 000 F CFA. Pour l’enregistrement et la duplication, nous avons prévu environ 1 375 000 F CFA ».

Cette année, l’ensemble des projets qui seront financés s’élèvent  à 129.

Aminata SANOU

Correspondante pour Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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