Ouaga : Le ministre en charge de l’artisanat au chevet des tisseuses
Le ministre en charge du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a visité une association de tisseuses, ce vendredi 6 avril 2018 à Ouagadougou.
Les pagnes tissés ou Faso Dan Fani sont produits dans des ateliers et souvent par un regroupement d’associations féminines. L’association des tisseuses Teega-Wende (ATTW) existant depuis 2009, évolue dans la promotion et la valorisation du pagne tissé.
Elle regroupe plus de 300 tisseuses dans la ville de Ouagadougou. Le ministre en charge du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a rendu visite à la structure. Il a fait comprendre que cette sortie s’inscrit dans le cadre du plan d’action 2018-2020 du ministère qui consiste à renforcer la capacité productive des petites et moyennes entreprises.
Pour lui, cette visite vise à encourager, à constater de visu les difficultés et de voir dans quelle manière assister la filière. Harouna Kaboré a précisé que l’association existe depuis 2009 avec 300 tisseuses et travaille avec seulement six machines. A cet effet, il a promis dix machines supplémentaires. « Cela va permettre de booster leur production et augmenter la capacité productive », a-t-il lancé.
Il a souligné que le ministère est en train de finaliser un programme qui va permettre de changer les machines à tisser contre des équipements plus sophistiqués sur le territoire national. A écouter le ministre Kaboré, pour réduire le coût des pagnes, la pénibilité du travail, le temps de fabrication, il faut forcement changer les machines rudimentaires.
La présidente de l’association des tisseuses Teega-Wende (ATTW) et secrétaire général de la fédération nationale des tisseuses du Burkina Faso, Germaine Compaoré, a dit sa satisfaction de la visite du ministre.
«Parmi tant d’associations, c’est notre association que le ministre en charge du commerce a choisie pour s’imprégner de la réalité des tisseuses. Nous souhaitons que cette visite puisse porter fruit, être bénéfique à l’association et à toutes les tisseuses du Burkina Faso », a-t-elle ajouté.
Elle a fait savoir que pour être compétitive sur le plan international, il faut du matériel sophistiqué qui faciliterait le travail et accélérer la production afin d’accroître le rendement. Germaine Compaoré a également ajouté que le renforcement des capacités, l’écoulement des produits, un site plus spacieux pour permettre d’améliorer les conditions de travail, étaient des difficultés rencontrées par l’association.
Jules César KABORE
Burkina 24
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