Agripyramide : La production agro-sylvo-pastorale du futur
La startup Agripyramide a été lancée officiellement dans la matinée du 12 avril 2018 à Ouagadougou. Elle permet de réunir dans un seul cycle de production, trois sous activités, à savoir l’agriculture, la pisciculture et l’élevage.
Trois en un. C’est en cela que se résume le projet novateur de Kevin Doamba, promoteur de la startup Agripyramide. Cette startup permet de concilier en un seul cycle de production, trois activités que sont l’agriculture, l’élevage et la pisciculture.
Pour le concepteur, Kevin Doamba, étudiant en agro-sylvo-pastoral, la pyramide zoo-hydroponique a été conçue pour une production agricole, végétale et animale. De son avis, cette invention a pour objet de palier les changements climatiques par la production agricole « hors sol » permettant de combiner de « façon étroite la production végétale à la production aquacole et la production d’autres espèces d’élevage au sein d’un même espace en symbiose tout en créant un climat favorable pour ces derniers ».
Le ministre de la jeunesse, Smaïla Ouédraogo, promet de ce fait, son soutien pour la suite du projet qu’il juge novateur. Il a tenu à saluer le promoteur pour sa « vision futuriste » et trouve qu’il « anticipe beaucoup de questions du futur ».
Ambitions
C’est fort du contexte climatique qui prévaut que Kevin Doamba a pensé au dispositif zoo-hydroponique. Il explique : « c’est après avoir fait plusieurs constats, notamment les problèmes des changements climatiques que j’ai pensé à ce dispositif ».
Le prototype opérationnel a une capacité d’accueil de 200 unités de volailles, 200 poissons et 600 pieds de plants, en fonction des besoins de l’utilisateur et de l’espace disponible. La startup entend doter les treize régions du dispositif et ce, avec l’implantation de 216 dispositifs fonctionnels qui permettront la création de 648 emplois directs et 2 000 indirects.
Par ailleurs, le montage d’une semi-industrie de fabrication de pyramide zoo-hydroponique est toujours en cours.
Les avantages d’un tel projet sont selon le promoteur, l’économie d’eau et l’utilisation rationnelle des espaces. Kevin Doamba explique que « la production est continue sur toute l’année » et que « à tout moment de l’année, nous avons la possibilité de production ».
Il tient également à préciser que toutes les productions sont biologiques sans l’intervention de produits chimiques.
Priscille Jinette BANSE (Stagiaire)
Burkina 24
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