Education : La note des partenaires techniques et financiers

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Le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) et ses partenaires techniques organisent un exercice annuel régulier, une mission conjointe de suivi du programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). Cet exercice marque la fin de la revue annuelle au titre de l’année 2017 du sous-secteur de l’éducation et la signature de l’aide-mémoire de la 6ème mission du PDSEB, par le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Stanislas Ouaro, et la représentante de l’UNICEF Anne Vincent ce vendredi 4 mai 2018.

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Le ministère de l’éducation nationale  et de l’alphabétisation et ses partenaires techniques et financiers, acteurs de l’éducation, conjuguent leurs efforts pour améliorer le système éducatif du Burkina Faso.

« Chaque année au mois d’avril, le ministère de l’éducation nationale et les partenaires financiers se retrouvent pour faire le point  des activités menées par les partenaires et le gouvernement en matière d’éducation dans le but d’améliorer ses actions pour l’atteinte des objectifs du développement durable d’ici 2030 qui est une éducation de qualité pour tous. Cette mission a effectué les travaux depuis quelques semaines. Des enquêtes ont été menées sur le terrain et 13 recommandations sont sorties des travaux », a expliqué le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Stanislas Ouaro.

Il est ressorti des forces et des faiblesses des travaux de la mission. L’aspect sécuritaire, la qualité de l’éducation, sont autant de faiblesses notées par les partenaires techniques et financiers du MENA. Et Stanislas Ouaro ne les nie pas. Bien au contraire, le gérant de ce ministère a laissé entendre que le gouvernement, « travaille » concernant la question sécuritaire qui sévit au Nord du Burkina. « Je ne peux pas rentrer dans les détails, évoque-t-il. Mais un certain nombre de choix stratégiques ont été faits pour permettre aux enfants des classes d’examens de pouvoir prendre part aux examens et aux autres enfants de pouvoir retrouver le chemin de l’école ».

Pour la représentante de l’UNICEF, chef de file des partenaires techniques, elle a mis l’accent sur les résultats positifs concernant la parité genre qui existe depuis 2017 au Burkina Faso. « Il y a beaucoup de progrès fait au niveau des utilisations budgétaires des différentes sources de financement au niveau du pays », confie-t-elle.

« Le sous-secteur de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire. A ce titre, au niveau du primaire on note que le taux brut d’accès se situe à 102,6% en 2017 (dont 100,6% filles) pour une cible de 100,9% », a ajouté Anne Vincent.

« D’énormes défis restent à être relevés», rappelle-t-elle. Elle est revenue sur la question sécuritaire et la qualité de l’enseignement qui sont un frein au développement de l’éducation au Burkina Faso.

Irmine KINDA

Burkina 24

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