Protection des données personnelles : Les acteurs africains en concertation à Ouagadougou
Le 25 mai 2018, le règlement général européen sur la protection des données est en vigueur. Un outil qui impactera les économies africaines. Ainsi, cet instrument a introduit de nouveaux principes et de nouvelles obligations dans la collecte et le traitement des données personnelles. C’est dans une politique de renforcement des capacités que la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) organise un séminaire international de formation des cadres des autorités membres du réseau africain des autorités de Protection des Données Personnelles sur le règlement général sur la protection des données personnelles.
Pour la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané, la protection des données personnelles dépasse largement la compétence d’un seul Etat et fait appel à une synergie d’actions entre différents acteurs.
A l’écouter, face aux défis majeurs de la protection des données et au regard des mutations technologiques de notre société contemporaine, les personnels des autorités de protection doivent effectuer des contrôles des traitements de données personnelles pour s’assurer de leur conformité.
« En tant qu’autorités de protection, garantes de la vie privée et des libertés individuelles, nous devons constamment nous concerter pour trouver les meilleurs instruments juridiques de protection efficace et d’entraide mutuelle au profit de la population », a précisé Marguerite Ouédraogo/Bonané.
En rappel, le 25 mai 2018, le règlement général européen sur la protection des données est entré en vigueur. Dans l’optique d’une politique de renforcement des capacités, la CIL organise un séminaire international de formation des cadres des autorités membres du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles sur le règlement général sur la protection des données personnelles.
Cette rencontre permettra aux participants au plan africain de s’informer, d’opérer une mise à niveau, de partager de meilleures pratiques en matière de contrôle des traitements de données et de gestion des plaintes, et de réfléchir sur les implications de cet instrument juridique de l’Europe sur le continent.
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Des communications dans le but de comprendre le nouveau règlement, revisiter les grands principes de la protection des données personnelles et envisager la sécurité des systèmes d’information à l’ère des TIC, tel est le programme retenu durant les deux jours.
Etienne Fifatin, le président de l’autorité de protection des données personnelles du Bénin, a fait savoir que l’application de la nouvelle réglementation en matière de protection de données personnelles dans l’espace européen impactera les autres pays.
« Nous sommes en relation d’affaires avec les pays européens. Donc, une règlementation dans ses pays entraine forcement une sorte de mise à jour dans les pays africains », a-t-il expliqué.
Du 10 au 11 juillet 2018 à Ouagadougou, ce séminaire international regroupera les cadres des différentes autorités de protection des données personnelles africaines, les points focaux de la CIL, des participants et des experts venus de la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Mali, du Sénégal et de la France.
Jules César KABORE
Burkina 24
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