UPC – CDP : « Nous travaillons au grand jour »

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Tournée vers les échéances de 2020, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) qui se pose en « seule alternative crédible » pour les Burkinabè affûte sa stratégie de partenariats et d’alliances. Le comité d’organisation du deuxième congrès ordinaire du parti s’y attèle.

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Les congressistes se retrouveront les 20, 21 et 22 juillet pour renouveler la composition des organes dirigeants du parti et réfléchir sur les stratégies pouvant  offrir à leur parti le pouvoir en 2020. Figurent au menu les recrutements de relais locaux, les stratégies des partenariats et alliances et le financement du parti.

Rapprochement UPC libéral avec le CDP social-démocrate

Le porte-parole de l’UPC ne cache pas son agacement et sa « gêne » suite aux observateurs de la scène politique pour qui le rapprochement UPC – CDP passe pour « un crime de lèse-majesté ». Les deux partis cohabitent ensemble aujourd’hui au sein du Chef de file de l’opposition politique (CFOP). Et le CDP pourrait figurer sur la liste des alliés lors des prochaines échéances électorales. Ce sera aux congressistes de décider des orientations.

« Dans la majorité MPP au pouvoir, il y a des gens qu’ils ont combattus avec nous mais qui sont avec eux et personne ne trouve à redire. Il y a des gens qui ont dormi à l’hôtel indépendance pour voter la modification de l’article 37 qu’on a appelés au gouvernement », s’insurge Rabi Yaméogo. Le secrétaire général Adama Sosso joue lui la carte de la transparence. « Quand nous travaillons,  nous travaillons au grand jour. Nous n’allons pas diaboliser le CDP dans la journée et courir aller voir des responsables du CDP la nuit. Nous ne le ferons pas ».

Participation des députés frondeurs au congrès

Fin octobre 2017,  13 députés ont claqué la porte du groupe parlementaire UPC pour créer l’UPC/Renouveau démocratique. En conférence de presse le 7 juin 2018, les 13 députés du groupe présidé par Daouda Simboro posaient les conditions préalables pour leur participation au congrès du parti. « Si nous nous sentons en confiance, nous irons à notre congrès », avait déclaré la député Fatimata Korbéogo.

Le secrétaire général du parti, président du comité d’organisation a réagi à cette requête ce 16 juillet. « Simon Compaoré a assuré la sécurité à la demande de ses camarades. Il n’y a plus d’inquiétude. Pour nous, il n’y a pas de problème. Ils sont en sécurité à tout moment. Ils sont même mieux sécurisés que nous ici présents ».

Quant à la crise qui a prévalu à leur départ du groupe, elle est « derrière » a déclaré Adama Sosso, confiant quant à cet éloignement qui pourrait aboutir par une démission du parti ou à une exclusion sur décision des congressistes. « L’UPC est un parti de conviction. C’est cela qui fait notre force. Les gens sont convaincus. Ils nous garantissent que le départ de deux, trois députés ne va rien changer dans la mobilisation de nos camarades », évalue le secrétaire général du parti.

De la réconciliation nationale

« On ne peut pas faire la réconciliation en diabolisant, en faisant de l’exclusion, en faisant de la démarcation. Ce n’est pas possible », pose le secrétaire général du parti d’opposition qui s’est opposé à la modification constitutionnelle et qui cohabite au CFOP avec le CDP, parti qui l’avait initiée.

Le parti d’opposition qui se pose en « seule alternative crédible pour apporter la cohésion et la réconciliation nationale » a adopté pour thème « UPC : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité ». L’UPC prévoit de « revisiter » sa stratégie en la matière et de « l’adapter » pour épuiser la question. « Nous disons revisiter parce que dans le programme de notre candidat lors des élections présidentielles passées, cette question était très bien étudiée. Actuellement, jauge Adama Sosso, il s’agit de la réadapter ».

Oui Koueta

Burkina24

 

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Oui Koueta

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