Culture de démission ou le sens de l’honneur

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La semaine a été secouée par les explosions des engins explosifs improvisés, emportant encore de vaillants combattants de la nation. Que la terre libre du Burkina leur soit légère et gageons maintenant que leur sacrifice ne soit pas vain.

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On est tous d’accord. Il doit y avoir une union sacrée des Burkinabè pour faire face à cette menace qui  endeuille  les défenseurs du pays. Et la preuve a du reste été donnée à travers les prières œcuméniques qui ont marqué le weekend écoulé. Mais si le bateau ne fait qu’aller d’écueil en écueil, les marins finiront par lever des yeux inquiets et même interrogateurs vers leur capitaine et il est de son devoir de leur donner des réponses et de les rassurer que le cap qui a été pris ne mène pas au triangle des Bermudes.

Par exemple, les Burkinabè seraient intéressés de savoir que des dispositions ont été prises pour faire face à ce qui fait désormais le plus de dégâts au sein de nos forces armées nationales : les engins explosifs improvisés.

Par exemple, renforcer les moyens roulants utilisés par les patrouilles, sensibiliser les populations à signaler tout accroupissement suspect sur une route ou trouver du matériel de détection pour ces redoutables machines bricolées à la sauvette mais qui réussissent à faire verser des larmes au plus coriace des « Hommes intègres ». Des larmes de rage, s’entend. Car, il est clair que ni les Burkinabè ni leurs soldats (toutes les composantes des forces militaires et paramilitaires sont désormais des combattants) n’ont intérêt à baisser les bras, parce que c’est bien ce que ces sinistres individus recherchent à travers ce harcèlement funeste. Ils souhaiteraient également que le courroux des populations s’abatte sur les gouvernants du moment.

Mais les Burkinabè ont le droit de demander des comptes à leurs dirigeants. Parce que ces derniers leur sont redevables. Et s’il est  avéré que le sort subi actuellement par les troupes est en partie dû à la difficulté pour des hommes de tenir convenablement leur part du gouvernail, il serait souhaitable qu’ils lâchent le tablier. Et cela, sous aucune condition. On ne saurait marchander ne serait-ce qu’un seul cheveu d’un soldat burkinabè. Le faire relèverait du summum de l’intolérable. 

Les Burkinabè ont fait leur part de soutien. Les forces armées ont payé leur tribut. Aux dirigeants d’assumer leurs responsabilités.

La Rédaction

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