Burkina : Pascal Zaïda appelle Roch Kaboré à « démissionner pour incompétence »

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Le président du Cadre d’expression démocratique (CED) a animé une conférence de presse ce mercredi 13 février 2019 à Ouagadougou. Cette rencontre a porté essentiellement sur des questions liées à la situation nationale.

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« Le Burkina Faso va très mal et toutes les solutions proposées ont échoué », a affirmé le président du CED, Pascal Zaïda lors de sa rencontre avec les Hommes de médias. Pascal Zaïda a déclaré que le Burkina Faso n’a plus retrouvé la stabilité depuis belle lurette.

« Ce qui s’est passé les 30 et 31 octobre 2014 est une honte pour le Burkina. Au bout de trois ans, le Président du Faso a sous ses mains 600 morts », a-t-il lancé. Il a également fait savoir que si le Président Roch Marc Christian Kaboré aime son peuple et son pays, il doit « démissionner pour incompétence ».

Pour lui, cette revendication reste légitime vu que des « prérogatives constitutionnelles » l’autorisent. Le président du CED n’est pas passé par quatre chemins pour peindre en noir les trois ans de gouvernance du Chef de l’Etat.

« Les tueries de Yirgou sont un crime contre l’humanité »

Au regard des derniers développements sur la question sécuritaire, le principal animateur de la conférence de presse a estimé qu’il y a une « nécessité » de mettre en place une commission d’enquête indépendante afin de situer les responsabilités, notamment sur les évènements de Yirgou.

Au-delà de cette enquête indépendante, Pascal Zaïda a appelé à l’auto-saisine des Nations Unies et de la Cour pénale internationale (CPI) pour apporter la lumière sur les évènements de Yirgou. A l’entendre, « les tueries de Yirgou sont un crime contre l’humanité ». Faire la lumière sur ces évènements devrait être, de son avis, « une priorité » pour le gouvernement. « Je ne peux pas comprendre que dans un pays, on massacre des gens et personne n’est à mesure d’intervenir », a déploré Pascal Zaïda.

Il a enfin  rappelé la nécessité pour les populations du Burkina Faso de quitter dans « la haine » et la « division » afin de « pouvoir avancer ».

Aïna TOURE et Basile SAMA (stagiaires)

Burkina 24

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. Je pense que tout n’est pas rose mais le pays fait face à de problèmes très sérieux de sécurité qui méritent une analyse minutieuse et profonde de la situation. Il serait difficile de dire que une personne aurait la solution de la situation que vit le BF actuellement. Néanmoins les critiques permettent de tirer des conclusions pour une meilleure coordination des choses.

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