Bobo-Dioulasso : L’assassinat d’une jeune fille provoque la colère de la population

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Une jeune fille de 25 ans enceinte de trois mois a été tuée dans la nuit du 20 au 21 février 2019 dans une auberge située au quartier Bindougousso à Bobo-Dioulasso. Le petit-ami de la défunte, sur qui planent des soupçons, est introuvable. Les riverains de l’auberge, eux, exigent sa fermeture.

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[Article mis à jour à 18h00]

Au matin du jeudi 21 février 2019, le corps sans vie d’une jeune Nigériane  de 25 ans a été retrouvé dans la chambre d’une auberge à Bobo-Dioulasso. C’est le gérant de l’auberge qui a fait la macabre découverte.

Les raisons et l’auteur de cet assassinat ne sont pas encore clairement élucidés. Mais les témoignages d’une proche de la victime et du tenant de l’auberge laissent planer le doute sur le petit-ami de la défunte.

Selon la proche de la victime, le couple enchaînait disputes et réconciliations. Jusqu’à cette fois-ci où elle « a dit qu’elle ne veut plus de lui ».

La veille du drame, le présumé assassin aurait encore chargé la dame d’intervenir auprès de  la défunte afin qu’elle revienne avec lui. Le cas échéant, il menaçait de se donner la mort. Au sortir de cette énième médiation infructueuse, « j’ai eu peur de dire au gars (qu’elle) n’a pas accepté sa demande de pardon parce qu’il menaçait de s’égorger si elle ne revenait pas avec lui», a confié la dame en larmes. A l’en croire,  la jeune fille portait une grossesse de trois mois.

Riverains exaspérés, rituels

Selon les témoignages du gérant de l’auberge où logeait la victime, « son copain l’a poignardée avant de s’enfuir. Il continuait d’appeler sur le numéro de la fille après le drame ».

On ignore les raisons de la dispute et le petit ami reste introuvable. Les enquêtes sont en cours.

 Après les constats, le corps de la défunte a été conduit à la morgue. 

Le vendredi 22 février 2019, des riverains de l’auberge ont organisé une marche pour demander sa fermeture. 

Les autorités coutumières, quant elles, ont effectué des rituels afin de conjurer le sort. « Lorsqu’une femme meurt pendant la grossesse, nous faisons une forme de sacrifice. D’autres sacrifices sont aussi requis pour les cas d’assassinat », a annoncé le chef du village Omer Sanou.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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