Médias publics : Le SYNATIC se rappelle à la mémoire du gouvernement

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Les responsables du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) ont animé un point de presse ce lundi 6 mai 2019 à Ouagadougou. Ils accusent le gouvernement de manque de volonté dans la mise en œuvre de leur protocole d’accord.

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Quelques jours après la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, des agents des médias publics burkinabè attendent la régularisation de leur situation. Les membres du bureau national du SYNATIC, en tout cas, sont mécontents de la non application du protocole d’accord signé le 29 décembre 2016 avec le gouvernement.

Ils l’ont fait savoir ce lundi 6 mai 2019 à Ouagadougou. Les syndicalistes estiment que le protocole d’accord n’a point de réponse jusqu’à présent alors que cette alternative a été une proposition du gouvernement en réponse à la revendication de statut autonome exigé par les travailleurs depuis 1997.

« Après plus de deux longues années, dénonce Siriki Dramé, secrétaire général du SYNATIC, les travailleurs des médias publics n’ont toujours pas bénéficié du passage des médias publics du statut d’établissement public de l’Etat (EPE) à celui de Société d’Etat (SE) ». Les agents invitent le gouvernement à « respecter son propre engagement ».

Consacrer l’indépendance éditoriale des médias publics

Le SG du mouvement syndical accuse les autorités de « manque de volonté manifeste » dans la mise en œuvre de ce point précis de leur protocole d’accord. A ce jour, Siriki Dramé dit ne pas comprendre pourquoi les Editions Sidwaya et la RTB n’ont pas bénéficié du statut de société d’Etat.

Alors que, déplore-t-il, la commission mixte interministérielle chargée du suivi du processus a finalisé et adopté les rapports d’étude et les projets de rapports pour le conseil des ministres depuis février 2019.

Le principal animateur du point de presse informe qu’à leur demande, le 2 avril 2019, le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, s’est pourtant engagé pour l’enrôlement et l’examen du dossier par le Conseil des ministres. Mais, contraints par les réalités du terrain, les membres du SYNATIC disent être à bout de patience.

Pour Siriki Dramé, « le retard dans l’opérationnalisation du statut de société d’Etat pénalise incontestablement le peuple burkinabè dans son droit à l’information ». A l’écouter, ce statut ne concerne pas seulement les salaires et indemnités et consiste par ailleurs à consacrer l’indépendance éditoriale des médias publics et également de résoudre les questions d’équipements et de moyens de fonctionnement.

Le bureau national lance un appel à tous les travailleurs des médias publics à rester mobilisés et déterminés pour la satisfaction totale et entière de leurs revendications. Des actions futures pourraient être engagées.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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