Grève du SYNACSAB : « Nous allons continuer à durcir le ton si rien n’est fait »

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Les militants du Syndicat national des administrateurs  civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) battront le pavé le 26 juin 2019 jusque devant la Primature. Le syndicat souligne que cette marche est le résultat d’un manque de volonté du gouvernement à satisfaire leur plateforme revendicative qui a été déposée le 26 avril 2017.

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Le syndicat national des administrateurs  civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) a entamé une grève de 96 heures du 25 au 28 juin 2019, ponctuée d’une marche jusqu’à la primature le 26 juin 2019. La véritable entrave c’est le manque de volonté du gouvernement de régler les préoccupations, soutient le secrétaire général du SYNACSAB, Admam Bidiga, ce 25 juin 2019 lors de leur conférence de presse.

Les membres par la voix du secrétaire général du SYNACSAB, dénoncent des intimidations à leur endroit, des actes signifiant rupture unilatérale du dialogue par la partie gouvernementale. En effet, explique Adama Bidiga,  «il y a de cela deux ans que la plateforme revendicative a été déposée et peine à trouver des solutions satisfaisantes (…). Il y a des camarades qui ont été relevés pour fait de sit-in, d’autres affectés (…)».

« Nous allons continuer à durcir le ton si rien n’est fait », souligne Adama Bidiga

Le secrétaire général du syndicat prévient que le rythme de travail qui était de 5% passe à 1% à partir du 1er juillet 2019. A cela s’ajoute  la suspension des activités au cas où il n’y aurait pas satisfaction de la plateforme revendicative à partir du 1er juillet 2019. Ces activités sont entre autres :

–  La rédaction des correspondances administratives (lettres, compte rendu, rapports trimestriels, semestriels et annuels, etc.) ;

-La réception, le traitement et la ventilation de tout courir (à l’exception de ceux portant sur les urgences sécuritaires)

-Les opérations de délivrance massive d’actes de naissance sur l’ensemble du territoire ;

-Les activités entrant dans le cadre du recrutement militaire et des appelés du SND ;

-La participation aux activités de validation des budgets communaux ;

-Le traitement des dossiers de création ou d’ouverture relatifs aux centres d’éveil et d’éducation préscolaires privés, d’écoles primaires privées, d’établissements divers de soins (pharmacie, cliniques, CSPS, cabinets de soins, (…).

La marche aura lieu le 26 juin 2019

Le syndicat a expliqué qu’elle a adressé une correspondance au maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé pour l’informer de la marche. « Voulant donner son soutien à son camarade politique du MPP, il a transmis un avis défavorable pour la marche. Nous lui avons répondu en guise de réponse par une lettre, que la marche aura bel et bien lieu le 26 juin 2019 », a affirmé Bidiga.

« Pour nous, c’est une décision qui s’apparente à un soutien politique à un camarade, dit-il. Si la municipalité de Ouagadougou estime que le contexte sécuritaire ne sied pas pour organiser des marches, il lui revient de prendre un acte règlementaire qui s’applique à tous les citoyens de sa commune. A défaut, c’est de l’arbitraire. On ne peut pas choisir une catégorie de travailleurs leur dire qu’ils n’ont pas le droit de marcher et on autorise d’autres travailleurs à le faire. Pour nous, la réponse de la municipalité est illégale parce que c’est un accusé de réception qui devrait être adressé au syndicat (…) ».

Irmine KINDA

Burkina24

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