Sciences en Afrique : Google ouvre son premier centre d’Intelligence Artificielle au Ghana
Le géant de la technologie, Google, vient de lancer un centre d’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique. Le premier pays qui a eu le privilège d’avoir abrité ce centre est le Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest, surtout connu pour sa stabilité politique. Le centre apportera un soutien de taille aux africains, notamment aux cultivateurs.
Le Ghana devient le premier africain à abriter un centre d’Intelligence Artificielle sur le continent. Une information largement relayée par la presse internationale ces dernières semaines et qui, certainement, fera plaisir à tous les scientifiques du continent. L’annonce de cette nouvelle avait été faite en 2018 par Google qui a tenu parole en réalisant le rêve de milliers de scientifiques en avril dernier.
Selon Moustapha Cissé, le patron de ce centre, l’Intelligence artificielle permettra de résoudre de nombreux problèmes auxquels les africains font face. « L’Intelligence Artificielle est un outil d’une importance capitale utilisée pour accélérer toute sorte de sciences : physique, chimie, ingénierie, mais la plupart des gens qui y travaillent sont basés en Occident », dit-il.
Et d’ajouter : « il est important qu’un tel outil aussi important puisse résoudre tous les problèmes auxquels le monde fait face aujourd’hui. Et en ce moment, l’Afrique est représentée. Nous avons réussi à former les machines à identifier les pixels qui peuvent transcrire des enregistrements audio et traduire des langues pour nous. Nous voulons que tous africains puissent en bénéficier et qu’ils puissent avoir accès à l’information ».
« Une aubaine pour les cultivateurs »
Le nouveau centre a pour mission d’apporter une aide aux cultivateurs. Ainsi, dans des pays tels que l’Ouganda, les paysans pourront, grâce à l’intelligence artificielle, identifier les récoltes en mauvais état en les photographiant. La machine pourra ensuite recommander un traitement pour éviter que les récoltes ne soient détruites.
Le laboratoire travaillera également en partenariat avec des chercheurs basés dans des universités africaines et fournira des bourses d’études à des scientifiques qui s’intéressent à ce domaine. Le centre travaillera aussi avec des chercheurs basés au Nigeria, à Lesotho, au Sénégal, au Canada, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Israël et en Irlande.
« La démographie, un atout pour l’Afrique »
D’après Jeff Dean, employé chez Google, de nombreux africains bénéficieront des avantages de l’Intelligence Artificielle. Selon lui, 10 millions d’africains seront formés et 100 000 développeurs seront assistés par Google. Il convient de souligner que Google s’est beaucoup intéressé à l’Afrique ces dernières années pour des raisons économiques, sociales et même politiques.
Et la démographie est y pour beaucoup. En effet, la population africaine est estimée à 1,2 milliard d’individus. 60% d’entre eux sont âgés de moins de 24 ans. D’après l’ONU, d’ici 2050, la population africaine doublera pour atteindre les 2,4 milliards d’habitants. Un marché énorme pour de nombreuses entreprises spécialisées dans le domaine des nouvelles technologies. Les scientifiques saluent l’arrivée du centre sur le continent. Le centre ne sera pas seul, car d’après Moustapha Cissé, les scientifiques du continent contribueront à son développement.
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