Burkina Faso : Les suspensions de salaires concernent 739 agents de la fonction publique

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Contre l’application de l’IUTS (Impôt unique sur les traitements et salaires) sur les primes et indemnités des agents publics, les syndicats en lutte ont animé une conférence de presse le mercredi 22 avril 2020.

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Il ressort, selon Bassolma Bazié, porte-parole des syndicats en lutte, que ce sont 739 agents de la fonction publique burkinabè, dont deux du ministère des Finances, qui ont vu leurs salaires suspendus. Il en est de même pour 17 policiers membres de l’Alliance police nationale (APN), un syndicat de la Police nationale. Par ailleurs, trois travailleurs (dans des boulangeries) ont été licenciés.

Pour soulager ces travailleurs, des soutiens avaient été demandés. Ainsi, 53 369 825 f CFA ont été récoltés afin d’ « apporter un appui financier à 756 travailleurs victimes de la répression barbare du pouvoir du MPP », explique Bassolma Bazié. Pour celui-ci, « sauf à démontrer davantage le cynisme du gouvernement, la grève du 16 au 20 mars 2020 ne pouvait donner lieu à des coupures de salaires chez les enseignants ».

La pandémie de Coronavirus est pour certains, un champ de cacao et pour d’autres, une forêt de refuge où ils se cachent pour s’en prendre au mouvement démocratique espérant naïvement venir à bout de sa détermination (…). Malgré les révélations faites dans la presse en lien avec la gestion de cette question, le Président Roch Marc Christian Kaboré lui, s’offusque du fait que les Burkinabè dénoncent les travers qui entourent sa gestion par son pouvoir en parlant de  »critiques faciles »

Bassolma Bazié 

A l’endroit des travailleurs, Bassolma Bazié les a invités à renforcer la « mobilisation autour de la plateforme », à continuer à dénoncer « tous ceux qui se sont faits complices de la forfaiture du gouvernement MPP », et « travailler individuellement et collectivement à renforcer la solidarité » entre eux.

Concernant la reprise des activités pédagogiques, les syndicats ont énoncé un préalable. « Ce préalable consiste à ce que la répression des travailleurs s’arrête et que les préjudices soient corrigés. A partir de là, on pourra regarder sereinement comment une éventuelle reprise des activités peut se faire », a fait savoir Souleymane Badiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats de l’éducation. 

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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