Covid-19 au Burkina Faso : L’UNIR/PS félicite le « sang-froid » du Président Roch Kaboré

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Me Bénéwendé Stanislas Sankara est formel. Les autorités burkinabè ont su gérer la crise liée au coronavirus. Ce lundi 27 avril 2020, le président de l’Union pour la Renaissance – Parti Sankariste (UNIR/PS) a expliqué que la pandémie du coronavirus peut être interprétée autrement.

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2%, c’est le taux de croissance prévisionnel du Burkina après la pandémie du coronavirus. Alors qu’elle était à plus de 6%, la croissance du «Pays des Hommes intègres » connait une chute due au covid-19. Selon le président de l’UNIR/PS, deux autres phénomènes viennent s’ajouter à la maladie pour créer ces effets. Il s’agit de l’insécurité et de la fronde sociale.

A la date du 26 avril 2020, le Burkina comptait 632 cas positifs avec 453 guérisons et 42 décès liés au coronavirus. Face à cette situation, d’aucuns estiment que la gestion de la maladie au Burkina est catastrophique. Mais pour l’UNIR/PS, cette gestion est à saluer. « Au chef de l’État, l’UNIR/PS le félicite pour son calme et le sang-froid avec lesquels il gère un sujet d’une extrême délicatesse », a déclaré Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

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Il a aussi indiqué que la pandémie  doit offrir l’occasion aux chefs d’Etat de construire des développements endogènes. « Le COVID-19 au lieu d’être une catastrophe apocalyptique devrait être une opportunité, voire  une aubaine », a-t-il martelé.

Revenant sur les coupures de salaires des syndicalistes, Me Bénéwendé Sankara estime que « pas de travail, pas de salaire ». Selon ses propos, le droit de grève est réglementé pour définir des droits, des devoirs et des obligations.  Également sur le cas d’exécutions de la part des soldats burkinabè au Sahel, le premier vice-président de l’Assemblée s’est indigné des propos de Human Rights Watch.

« L’ONG s’est contentée des déclarations de presse. C’est absurde. Quand on tue nos FDS, Human Rights Watch est où ? Le mécanisme interne du Burkina est fait de telle sorte que la leçon ne viendra pas d’ailleurs. Surtout pas des gens qui sont assis dans le confort de leurs bureaux à Londres ou à Washington pour écrire sur nous », a-t-il laissé entendre.

Basile SAMA

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