Hôtel Maternel de Ouagadougou : Les enfants des victimes d’Arbinda reçoivent la visite de leurs parents

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Les enfants des victimes de la tuerie survenue dans la commune rurale d’Arbinda, dans le Soum le 24 décembre 2019, ont reçu la visite des membres de leurs familles ce mardi 9 juin 2020 à l’Hôtel Maternel de Ouagadougou.

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Le 24 décembre 2019, la commune rurale d’Arbinda a fait l’objet d’une attaque terroriste ayant occasionné 35 morts dont 31 femmes. Au lendemain de cette attaque, le gouvernement a décidé de ramener les enfants des victimes à Ouagadougou pour leur prise en charge.

Ces derniers étaient au départ au nombre de vingt et un enfants. Deux d’entre eux sont cependant décédés. Ce mardi 9 juin 2020, ces enfants ont reçu la visite de leurs parents. Une visite effectuée en présence des autorités notamment la ministre en charge de l’action sociale et son collègue de la communication.

Edith Ouédraogo, chef de service administratif et financier de l’Hôtel Maternel de Ouagadougou qui s’occupe de ces orphelins, a indiqué que la tâche n’a pas été facile surtout avec le traumatisme qu’avaient connu les enfants. « Mais avec le soutien des uns et des autres, je peux dire qu’aujourd’hui, leur prise en charge est intégrale », a-t-elle affirmé.

La ministre en charge de l’action sociale, Laurence Marchal Ilboudo, a confié que ces enfants sont en état de stabilisation.

« C’était pénible pour tout le monde »

« Quand les enfants viennent d’arriver, on a besoin de les stabiliser avant de renouer le contact avec la famille », a-t-elle expliqué. Elle a également affirmé que c’est en ce sens qu’elle avait demandé à la famille de patienter concernant les visites.

« Aujourd’hui c’était bon qu’ils viennent voir eux-mêmes que les enfants sont dans de bonnes mains. C’est vrai que nous avons perdu deux enfants. C’était pénible pour tout le monde, mais comme on le dit, c’est Dieu qui donne la vie et c’est lui qui la reprend », a-t-elle ajouté.

A l’en croire, des visites pourraient être instaurées de façon périodique pour permettre aux enfants d’entrer en relation avec leurs familles.

Quant à Boureima Werem, maire d’Arbinda, cette visite est d’une grande importance pour les parents qui tenaient à revoir leurs enfants. « Depuis que le ministère de l’action sociale a amené les enfants, les parents s’inquiètent de leur prise en charge. Il était bon d’initier cette visite », s’est-il réjoui.

« Au niveau de la ville d’Arbinda, il y a la quiétude »

A l’en croire, la ville d’Arbinda a retrouvé sa quiétude d’antan. « Sans trop abuser, il y a la quiétude par rapport aux évènements passés. Je pense que le gouvernement a fait ce qu’il pouvait à travers les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Et nous aussi, nous nous sommes assumés depuis un certain temps à accompagner les FDS sur le terrain en mettant un certain nombre de choses en place pour les accompagner.

Donc aujourd’hui, je peux vous rassurer que depuis la dernière attaque, nous n’avons plus enregistré d’attaque. Mais il y a des menaces tout autour d’Arbinda. Vraiment au niveau de la ville d’Arbinda, il y a la quiétude », a-t-il soutenu.

Remis Fulgance Dandjinou, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a eu une pensée pour les victimes du terrorisme notamment ces femmes décédées le 24 décembre 2019 à Arbinda. « Je crois qu’il faut se souvenir de ces femmes qui sont tombées et avoir une pensée pour ces familles ; mais également saluer et véritablement féliciter toute l’équipe qui a permis durant six mois à ces enfants d’entamer une reconstruction de leur vie », a-t-il conclu.

Willy SAGBE et Corine GUISSOU (Stagiaires)

Burkina 24

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