Crise malienne : La CEDEAO rappelle les conséquences des évènements de 2012    

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Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a été renversé ce mardi 18 août 2020 à la suite d’une minuterie. Face à cette situation, la Communauté Economique  des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en vidéoconférence ce jeudi 20 août 2020. L’ordre du jour est celui de trouver des solutions à cette crise, source potentielle d’instabilité pour la zone.

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Après 2012, le peuple malien est encore plongé dans une situation contrôlée par les militaires. Après le renversement du président IBK, un Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) dirigé par les militaires a été mis en place. Une situation qui interpelle  la CEDEAO.

« Tout a commencé par une mutinerie survenue dans la matinée du 18 Août 2020 au camp de Kati. Cette mutinerie a progressivement évolué vers le contrôle de l’ensemble de l’appareil de l’Etat », a dit le président du Niger, président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou.

La réunion des Chefs d’État s’imposait donc afin de trouver des solutions à cette crise qui «  intervient dans un contexte sécuritaire difficile pour notre région en général et pour le Mali, en particulier ». Le président nigérien peint ainsi une situation « grave » avec des conséquences évidentes pour la région tout entière. La CEDEAO a condamné avec « la plus grande fermeté le renversement par des militaires putschistes du Gouvernement démocratiquement élu du Président Ibrahim Boubacar Kéita ».

Les conséquences des évènements de 2012 qui se sont soldés par une perte de 2/3 du territoire ont été rappelées par le président Mahamadou Issoufou. Pour lui, la CEDEAO « dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes ». Entre autres exigences de l’organisation, il y a la libération des prisonniers et le retour immédiat de l’ordre constitutionnel.

En attendant, la CEDEAO ferme l’ensemble de ses frontières avec le Mali,  suspend le Mali de tous ses organes de décision et arrête tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali.

Il faut indiquer que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a pris part à cet sommet. « Je nourris l’espoir que de notre sommet, des mesures fortes puissent être trouvées pour une résolution de cette crise afin que nous puissions nous concentrer sur la lutte contre le terrorisme qui menace les fondements de nos nations », a-t-il indiqué.

Basile SAMA

Burkina 24

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