Elections au Burkina et questions environnementales : La CONAJEC interpelle les candidats

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A l’issue de l’étude des programmes des 13 candidats sur la place qu’occupe l’économie verte dans leurs programmes, la coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC), et ses partenaires ont fait le point ce vendredi 20 novembre 2020 à Ouagadougou.

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Malgré l’adoption du Plan national de développement économique et social (PNDES) en 2016, certaines préoccupations demeurent  surtout dans le domaine de la dégradation continue des sols, la déforestation et la dégradation des forêts, la forte pollution des cadres de vie,  notamment par les déchets solides et les fumées aggravées par l’absence de transport en commun adapté.

C’est fort de ce constat que la CONAJEC a décidé d’étudier et d’interpeller les candidats sur leurs programmes concernant les questions environnementales. Cette étude montre que certains partis politiques ont donné une place de choix à la question environnementale. Cependant certains candidats font fi ou il n’y a que des traces de ces problèmes dans leur programme quinquennal.

L’ossature de ce travail s’est faite autour de sept domaines clés que sont les énergies renouvelables, la construction écologique, les moyens de transport, la gestion de l’eau et des déchets et l’aménagement du territoire.

Un bilan mitigé mais qui connait de l’amélioration…

Selon le docteur Damien Lankouandé, économiste de formation, la question de l’environnement connait une attention plus soutenue de la part de la société civile et des politiciens.

« Ce que nous constatons, c’est que la question environnementale et la question de l’économie verte sont de plus en plus considérées dans le comportement quotidien du Burkinabè et qu’elles entrent de plus en plus dans les politiques et les programmes de société du Burkina », a-t-il souligné. Il dit trouver « qu’on va trop dans la copie, dans l’importation sans transformation des innovations qui sont proposées ».

« Pour les bons élèves de façon générale, on retrouve les programmes de partis de Kadré Désiré Ouédraogo, le programme du MRB et celui du MPP qui sont relativement bien placés au niveau de la prise en compte de l’économie verte et de l’environnement. Ils ont fait chacun des propositions relativement intéressantes, parfois innovantes. En tant que mauvais élèves vous avez l’OPA-BF, VISION Burkina, le MPR et le MPS qui se retrouvent très souvent dans la partie des programmes qui sont jugés latents », a expliqué le Dr Damien Lankouandé.

Pour finir, la CONAJEC et ses partenaires ont précisé que ces résultats ne sont pas des consignes de vote mais une invite au président qui sera élu au soir du 22 novembre de prendre à bras-le-corps la question de l’économie verte et celle de l’environnement au Burkina Faso.

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24

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