Burkina Faso : Noufou Kindo, journaliste à Burkina24, lauréat des prix GIRE
En marge de la célébration de la journée mondiale de l’eau, le Secrétariat permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE) a procédé le lundi 22 mars 2021 à la remise des prix aux meilleures productions journalistiques. « Le prix de la gestion intégrée des ressources en eau ( PRIX GIRE) », qui est à sa première édition, a été créé pour reconnaître et magnifier les œuvres des hommes et femmes des médias dans le secteur de l’eau.
Le prix de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) a pour objectif d’encourager les médias à plus de productions sur la GIRE. Et aussi, récompenser les meilleures œuvres journalistiques.
Après un appel à candidatures, le jury a reçu quatorze œuvres issues de sept organes de presse. Les membres du jury se sont basés essentiellement sur deux critères pour noter les productions réceptionnées. Le premier critère c’est l’éligibilité. Selon Sassan Kambou, président du jury, ce critère intervient dans le sens où les œuvres devaient respecter les genres journalistiques définis.
Le deuxième critère concerne le fond qui prend en compte la maîtrise du thème, la qualité rédactionnelle, l’objectivité et la qualité du son, entre autres. Après délibération du jury, deux journalistes ont été primés dans la catégorie grand reportage. Il s’agit de Noufou Kindo, journaliste et rédacteur adjoint à Burkina 24. Il est reparti avec un chèque de 500 000 FCFA et une attestation. Ce, grâce à sa production sur le barrage Pougma situé à Zorgho. Lire l’article :
Barrage de Pougma : L’eau de tous les espoirs dans le Ganzourgou
La remise des prix aux lauréats
Avec son article, « Tengrela: Quand le sable « assèche » le lac », le journaliste Abdoulaye Balboné des éditions Sidwaya a remporté le prix de la catégorie grand reportage. Il est à son tour reparti avec un chèque de 750 000 FCFA et une attestation.
Amidou Traoré, journaliste au journal l’Evènement, a remporté un prix dans la catégorie enquête. Ce qui lui a valu un chèque de 750 000 FCFA et une attestation. Son œuvre est titrée, « Taxe sur l’eau : Les sociétés minières en posture dilatoire ou de mauvaise foi ».
Le ministre de l’eau et de l’assainissement, Ousmane Nacro reconnaît le rôle que jouent les médias dans la sensibilisation des populations pour une bonne gestion des ressources en eau. D’où cette cérémonie initiée par son département pour encourager les hommes et femmes des médias qui, par leur plume et micro, sensibilisent populations et décideurs sur le bon usage de ce liquide précieux.
Il a exprimé son envie d’institutionnaliser le prix GIRE. « Nous efforcerons d’institutionnaliser cette cérémonie afin de reconnaître et de magnifier le travail de ces hommes et femmes des médias« , a-t-il dit.
Les conséquences dommageables
Par ailleurs, Ousmane Nacro a affirmé qu’avec une capacité de stockage estimée à 6 milliards de mètres cubes, les retenues d’eaux burkinabè souffrent des phénomènes aux conséquences dommageables pour les ressources en eau.
« Il s’agit notamment de l’ensablement, de la pollution, des plantes aquatiques envahissantes et à l’évaporisation estimée à 1 million de mètres cubes par an. La pluviométrie au Burkina est caractérisée par une variation inter annuelle et une mauvaise répartition spatiale« , a ajouté le patron de l’eau.
Une situation qui, selon le ministre, place le Burkina Faso dans un état d’infortune en matière de ressource en eau avec l’augmentation des activités socio-économiques consommatrices de cette denrée précieuse.
« Pour ce faire, au cours des deux dernières décennies, le Burkina Faso a décidé d’abandonner la gestion sectorielle pour opter pour la gestion intégrée des ressources en eau dont le principe majeur est la participation de tous à bonne gestion de nos ressources dans une vision de durabilité« , a-t-il précisé.
Stimuler les productions médiatiques
Pour le secrétaire permanent pour la GIRE, Moustapha Congo, a rappelé que l’objectif de ce prix est de stimuler les productions médiatiques sur la GIRE et l’eau en général. C’est aussi, a-t-il poursuivi, l’occasion d’interpeller les populations et les décideurs à travers les diffusions, la publication des œuvres journalistiques sur l’eau, la GIRE et sur la nécessité de protéger les ressources en eau pour leur pérennité. Ce, afin de booster la visibilité de la GIRE et du ministère de l’eau.
Noufou Kindo, lauréat et journaliste à Burkina 24, s’est dit heureux et fier que son travail soit reconnu par les autorités. Il a terminé en dédiant son prix à tous ses collègues de Burkina 24.
Willy SAGBE
Burkina 24
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