Résilience climatique : Un engagement tripartite signé entre le Burkina Faso, l’AFD et GGGI

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La France et le Global Green Growth Institute (GGGI) ou Institut mondial pour la croissante verte soutiennent le développement de la stratégie de développement à long terme, à faibles émissions au Burkina Faso. Pour l’occasion, un mémorandum d’entente a été signé ce jeudi 25 mars 2021 à Ouagadougou.

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La France, à travers l’Agence Française de Développement (AFD), s’est engagée à financer le gouvernement burkinabè à élaborer une stratégie de développement à long terme, à faibles émissions et résilientes pour 2050 avec l’appui technique de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI).

La stratégie qui sera élaborée sous l’égide du Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique sera présentée à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 2022.

Il s’agit de la réponse du Burkina Faso à l’invitation faite par l’Accord de Paris aux parties de s’efforcer de formuler et de communiquer de telles stratégies, en tenant compte de leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives à la lumière des différentes circonstances nationales.

« Nous continuerons à être avec vous »

« Selon le dernier rapport sur l’état de l’environnement au Burkina Faso, les changements climatiques compromettent entre autres nos efforts de sécurité alimentaire, de santé, d’approvisionnement en eau potable, de gestion durable de nos ressources naturelles, etc. Conscient du coût de l’inaction sur ses systèmes naturels et économiques déjà fragiles, le Burkina Faso a adopté un Plan national d’action en 2015 et est engagé actuellement dans un processus de révision de sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN) pour examiner la possibilité de rehausser ses ambitions de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre », a indiqué le ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique, Siméon Sawadogo.

Avant la signature du mémorandum, il a souhaité que ce « mariage de raison » à trois constitue la base pour la naissance et le renforcement d’une coopération émergente entre son département et les partenaires dont l’AFD et GGGI.

Pour l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, il s’agit d’une question de préservation de l’avenir. Il a reconnu qu’il n’est « pas facile de concilier croissance économique et protection de l’environnement ». Le Burkina Faso peut, toutefois, compter sur la France, puisque Luc Hallade a rassuré de l’engagement renouvelé de son pays à accompagner le « Pays des Hommes intègres » en matière de climat et de développement bas carbone. « Nous continuerons à être avec vous », a-t-il dit.

« Le GGGI œuvrera pour la réussite de ce processus inclusif »

Le représentant pays de GGGI, Dr Mallé Fofana, a insisté sur le caractère inclusif du processus d’élaboration, la qualité du document. Il a pris l’engagement de mobiliser toute l’expertise nécessaire, nationale et internationale pour faire de la stratégie du Burkina Faso une référence mondiale. « Je vous donne l’assurance que le GGGI œuvrera à vos côtés pour la réussite de ce processus inclusif pour une transition nationale vers une croissance verte, durable, inclusive et transformative », a-t-il déclaré.

Le développement de la stratégie à long terme vise à renforcer la capacité du gouvernement burkinabè, à travers le Secrétariat Permanent chargé de la coordination de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), à planifier la dé-carbonisation de son économie à long terme. Et ce, en fournissant un cadre et une voie pour une révision et un renforcement progressifs des objectifs de la CDN pour réduire les émissions de CO2 à l’horizon 2030 et au-delà.

En rappel, lors du premier One Planet Summit organisé à Paris en décembre 2017, l’AFD s’était engagée à aligner ses flux financiers sur l’Accord de Paris sur le climat en contribuant à la mise en place de trajectoires bas carbone et résilientes. Afin d’aider les pays à financer l’Accord de Paris, l’AFD a mis en place la « Facilité 2050 » qui vise entre autres à accompagner la gouvernance de la planification bas carbone et résiliente.

De nombreux programmes exécutés

Quant à l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), il accompagne le Burkina Faso dans son agenda climatique depuis 2018. A la demande du gouvernement burkinabè, cet accompagnement se poursuit.

Le GGGI est une organisation intergouvernementale qui a été créée en 2012 à la Conférence Ri0+20 des Nations-Unies sur le développement durable, pour aider les pays en développement et les économies émergentes à atteindre une croissance économique durable et inclusive.

Depuis sa création, l’organisation a fait des progrès significatifs et s’est transformée en l’une des principales organisations internationales soutenant les politiques et les investissements en faveur de la croissance verte. Depuis l’adhésion du Burkina-Faso à l’Institution en 2018, le Bureau Pays a exécuté de nombreux programmes en étroite collaboration avec les entités gouvernementales.

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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