Burkina Faso : Le problème du foncier soulevé au festival « Alimenterre »

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La 1ère édition du « festival alimenterre » s’est clôturée ce  samedi 27 mars 2021 autour d’un débat sur la politique du foncier face à l’accaparement des terres cultivables autour des grands centres urbains. Le débat est posé à travers la projection des films qui traitent du sujet en présence des festivaliers et des autorités du pays.

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Le festival « alimenterre » est lancé dans le but de valoriser  l’agriculture familiale, inciter l’ensemble de la population à la préservation et à la protection de l’environnement sans omettre d’interpeller les acteurs du secteur de l’habitat sur la question du foncier.

 C’est sous le patronage du ministre de l’habitat, Stanislas Bénéwendé Sankara, que le festival «alimenterre » s’est tenu et c’est naturellement en sa présence que le festival s’est clôturé avec la question de la politique du foncier qui a été pointée du doigt à travers le film «La guerre des terres » de Aziz Nikiéma.

 Ce film expose les difficultés qu’une partie de la population burkinabè rencontre. En effet,  il arrive qu’une même parcelle soit attribuée à deux personnes différentes et pire, il peut arriver que ces personnes détiennent toutes deux un document  légal attestant de leur droit de propriété. Le film laisse voir aussi que la terre n’appartient pas à celui qui la met en valeur mais à celui qui a les moyens  de s’en approprier. Les questionnements restent à plusieurs niveaux.

Stanislas Bénéwendé Sankara, ministre de l’habitat

Le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Stanislas Bénéwendé Sankara à sa sortie du film, annonce que la situation va s’améliorer. « Déjà il y’a des actions qui sont entreprises depuis que nous sommes à la tête de ce département. La première action, c’est que depuis le mois de février nous avons arrêté le traitement de tous les dossiers liés à la promotion immobilière. Nous sommes en train de travailler en partenariat avec huit départements ministériels pour proposer des mesures urgentes, conservatoires dans l’attente de pouvoir relire à fond les différents textes liés au foncier », a-t-il déclaré.

Mais pour le ministre, la première étape à franchir est de « rassurer la population, les mettre en confiance(…) il faut travailler à ce que le plus grand nombre puisse accéder à la terre, qu’il n’y ait plus d’accaparement des terres et que les terres cultivables soient protégées tout comme les zones de pâturage»,  a ajouté le ministre.

D’autres petits films sur l’agro-écologie et l’agriculture familiale ont été projetés à l’intention des festivaliers. La représentante pays de « SOS faim »,  Alimata Sawadogo au Burkina espère que le thème du festival,  « Promotion de l’agriculture familiale et l’agro écologie » permettra de sensibiliser aussi davantage les autorités sur ces questions.

 Les organisateurs ont exprimé leur satisfaction quant aux premiers résultats observés car « toutes les activités programmées ont pu être réalisées avec beaucoup de succès »,  a conclu Abdoulaye Diallo, organisateur du festival.

Deborah BENAO (stagiaire)

Burkina24

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