Assises nationales de l’éducation : Stanislas Ouaro chez Eddie Komboïgo

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Le ministre de l’éducation nationales et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a rencontré ce vendredi 7 mai 2021, le chef de file de l’opposition burkinabè pour lui faire le point sur l’organisation des assises nationales que son secteur tiendra dans les jours à venir. Ce, pour un système éducatif de qualité.

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Le ministre Stanislas Ouaro poursuit les rencontres avec les différents acteurs de la société burkinabè dans le cadre des assises nationales que son département va bientôt tenir. C’est en ce sens que ce vendredi 7 mai 2021, il a échangé avec Eddie Komboïgo, le chef de file de l’opposition politique burkinabè pour lui mettre au parfum des choses.

Après plus d’une heure d’échange, le ministre Ouaro s’est dit réjoui du fait que le CFOP soit dans une bonne disposition d’aller au débat pour bâtir une éducation de qualité.

«  L’idée n’est pas d’adhérer à des reformes. Nous ne sommes pas dans  un processus de reformes, nous allons dans un processus de débat national qui pourrait conduire vers certaine reformes des systèmes et le CFOP adhère à l’idée d’aller à un débat de façon sincère et franche avec une participation active de la communauté pour que nous puissions travailler au développement de notre pays », a laissé entendre le ministre.

Sur la question des revendications des élèves, Stanislas Ouaro a expliqué que la question de la légitimité, et des revendications n’ont pas été abordées. Mais, il a affirmé que la question de la crise actuelle a été abordée et qu’ils ont échangé sur un certain nombre de points pour permettre au CFOP de s’imprégner de certaines réalités du système.

Pour Eddie Komboïgo, la crise sanitaire, économique et sécuritaire que connait le Burkina Faso a de « grandes conséquences » sur l’éducation.

« Nous avons reçu les termes de références et le chronogramme des tournées qui veulent des tournées inclusives à faire participer toutes les forces vives de la nation afin qu’ils puissent s’exprimer de ce qu’on entend de l’éducation. La question que l’on se pose aujourd’hui avec ces déplacements de population avec la fermeture des deux mille cent écoles, quelle éducation pour notre pays pour que nos enfants puissent être utiles demain « , a-t-il laissé entendre.

La parcelle de Pazani

En image, Eddie Komboigo accompagné du ministre de l’éducation nationale

Il a aussi réagi sur la question de la parcelle de Pazani remise à la Fédération islamique du Burkina par le gouvernement.

« Si le gouvernement dit que c’est pour l’utilité publique que le terrain a été retiré, c’est bien. Évitez les conflits sociaux. L’utilité publique, c’est de dire que l’on peut affecter ça peut être à une école, peut-être à une autre activité. C’est ça l’utilité publique. Ce que nous craignons, c’est que le gouvernement se mette en porte-à-faux avec les juridictions nationales. Je pense que ça avait été tranché définitivement. Nous nous mettons du côté de cette personne mais  quand la justice tranche, il faut respecter également la justice« , a-t-il dit.

Sur ses propos, Eddie Komboïgo a dit qu’il ne remettait pas en cause l’utilité de la fédération islamique et de la communauté musulmane. Il souhaite que cette décision ne puisse pas créer d’autres crises.

Joël THIOMBIANO (stagiaire)
Burkina 24

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