Burkina Faso : « L’AESO exige l’annulation pure et simple du décret portant sur les réformes » (Madi Ouédraogo)

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L’Association des Élèves du Secondaire de Ouagadougou (AESO) a organisé une conférence de presse pour faire le point sur la crise qui secoue actuellement le monde éducatif. La rencontre a eu lieu ce 27 mai 2021 à Ouagadougou.

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Prévue dans un premier temps au lycée Bogodogo puis au lycée le réveil, c’est finalement au siège du Collectif des Organisations Démocratiques des Etudiants (CODE) que l’AESO a tenu sa conférence de presse pour des questions de sécurité. Pour l’AESO, « les réformes annoncées par le MENAPLN ne sont rien d’autres que des reformes anti-élèves et qui remettent en cause les acquis de lutte ».

Sur la sortie médiatique du ministre en charge de l’éducation, le président de l’AESO, Madi Ouédraogo a apporté sa version des faits. Pour lui, l’AESO a bien demandé une audience auprès du ministre. « Mes camarades étaient le 23 mars dernier au secrétariat particulier du ministre et on leur a fait remplir une fiche de demande d’audience et ils ont déposé et revenir », a-t-il expliqué.  Sur la question du récépissé, Madi Ouédraogo a indiqué qu’à « la création de l’association en 1979, elle détenait un récépissé et du fait des problèmes liés au renouvellement de son comité exécutif, elle n’a pas pu renouveler le récépissé qui est arrivé à sa date d’expiration ».

« D’ores et déjà, l’AESO exige l’annulation pure et simple du décret portant sur les réformes de l’examen du baccalauréat, le maintien des deux sujets au choix en Histoire-Géographie et en SVT, la libération immédiate et sans conditions de tous les élèves détenus à la MACO et dans les autres lieux de détention, la prise en charge complète des blessés par le gouvernement, l’arrêt immédiat de la répression sous toutes ses formes sur les élèves en lutte, l’arrêt immédiat des poursuites policières et des arrestations, la réouverture immédiate du lycée Philippe Zinda Kaboré et le respect des franchises scolaires »

Madi Ouédraogo

Le bilan des manifestations fait état de deux  morts, les élèves Kinda Cécile et Sinaré Mohamed. Environ 100 blessés  et des arrestations d’élèves détenus au camp CRS de Wayalghin dont 8 à la MACO sont également à noter. Sur les saccages observés au lycée Philipe Zinda Kaboré, le président de l’AESO  répond : « s’il y a des saccages c’est parce qu’il y a la répression. Nous on est responsable jusqu’à ce qu’on nous réprime ». Il affirme que « l’AESO a constaté les dégâts à la suite des répressions des forces de l’ordre ».

 « Pour ce qui est de la suite à donner à notre lutte, la décision reviendra à la base », a lancé le président de l’AESO.

Sanata Gansagné (stagiaire)

Burkina24

 

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