Journée mondiale de l’environnement : Lynda K’haboré lance l’appel de Ziniaré

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La cité de Naaba Oubri a accueilli le samedi 05 juin 2021, la célébration de la journée mondiale de l’environnement. Au « Pays des Hommes intègres », cette journée a été commémorée sous le thème, « Restauration des écosystèmes et défis sécuritaires ».

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Les gouvernements du monde réunis autour des Nations unies se sont fixés pour mission de récupérer 350 millions d’hectares d’écosystèmes à l’horizon 2030. L’atteinte de cette mission permettra de générer plus de 900 milliards de dollars américains pour les services écosystémiques et la séquestration de 13 à 26 gigatonnes de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.

Siméon Sawadogo, ministre en charge de l’environnement

Le ministre en charge de l’environnement, Siméon Sawadogo a mentionné qu’au Burkina Faso,  les différentes études entreprises sur la question démontrent que le pays perd chaque année entre 110 000 et 250 000 hectares de forêts.

« Entre 2002 et 2013, plus de 5,16 millions d’hectares de terres se sont dégradés, soit 19% du territoire national. Cela correspond à une dégradation annuelle de 470 000″, a relevé le ministre en charge de l’environnement.

La situation sécuritaire

Le ministre déplore la situation sécuritaire et sanitaire actuelle qui empiète sur les efforts engagés pour la protection des écosystèmes. D’après Siméon Sawadogo, le thème retenu pour cette commémoration est une interpellation pour développer des actions visant à renforcer la résilience des communautés et des écosystèmes en cette situation d’insécurité.

Aussi, il a invité les maires, les commissaires régionaux à aménager des espaces pour planter des arbres afin que chaque commune et province puisse disposer d’une forêt. Il a également annoncé que la journée nationale de l’arbre se tiendra à Ziniaré au mois d’août.

Pour Lynda K’haboré, marraine de la cérémonie par ailleurs, présidente de Green Africa, cette commémoration est une opportunité de pouvoir mettre en lumière les tributaires de la santé de la planète.

« De la qualité de l’eau que nous buvons, aux aliments que nous mangeons, nous sommes le pur produit de notre environnement et notre survie dépend de la protection du milieu naturel dans lequel nous vivons« , a-t-elle souligné.

« L’appel de Ziniaré pour préserver l’environnement »

Elle a relevé que le thème choisi pour cette année est comme une sonnette d’alarme sur le « caractère absolu de repenser la protection des écosystèmes dans un contexte marqué par une insécurité grandissante« .

Lynda K’haboré, présidente de Green Africa

La présidente de Green Africa a exprimé l’engagement de sa structure à travailler aux côtés de toutes les parties prenantes pour soutenir les efforts du gouvernement dans la préservation de l’environnement.

« Les Nations Unies se sont donné une décennie pour restaurer les écosystèmes. Et si au « Pays des hommes intègres », nous relevions le défi nous aussi ? Inspirons-nous de Mr Yacouba, Prix Nobel alternatif 2018, qui a su à lui seul repousser le désert. Je souhaite donc saisir l’occasion qui m’est donnée ce matin pour lancer ce que j’appelle ‘appel de Ziniaré pour la préservation de l’environnement’« , a-t-elle lancé.

Ziniaré signifie du « jamais vu » en langue nationale mooré et veut ainsi faire du « jamais vu »  en restaurant les écosystèmes. « Nous avons la responsabilité de continuer ce combat pour la préservation de notre environnement« , a-t-elle appelé.

Pour y arriver, Lynda K’haboré pense qu’il faut que tout Burkinabè, tout Africain à l’instar des peuples de la planète entière doit s’engager à réduire résolument le gaspillage et la surconsommation des ressources naturelles en adoptant des attitudes éco-responsables.

« La vie de l’homme dépend de l’environnement »

Matthieu Ciowela, représentant résident du PNUD au Burkina Faso

Elle a encouragé les populations à avoir un sens élevé de prise de conscience à tous les niveaux, et que des actions plus vigoureuses soient menées pour un changement de comportement qui menacent l’environnement.

Le représentant résident du PNUD au Burkina Faso, Matthieu Ciowela a rappelé qu’en créant le monde, Dieu avait d’abord créé l’environnement, ensuite l’homme. « La vie de l’homme dépend de l’environnement« , a-t-il soutenu.

Enfin, il a appelé à cesser la guerre menée contre la nature et « nous pourrons ainsi préserver notre maison (la terre), la seule maison que que nous avons. Et créer en même temps de milliers d’emplois ».

En rappel, la journée mondiale de l’environnement a été instituée en 1972 par les Nations unies.

Willy SAGBE
Burkina 24

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