Contrôle citoyen des politiques publiques par les OSC : OXFAM fait le bilan de son projet

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L’ONG OXFAM a présenté au cours d’un atelier les résultats du projet « Renforcement du contrôle citoyen des politiques publiques par les OSC pour une gouvernance favorable aux populations du Burkina Faso ». La rencontre a eu lieu ce mercredi 30 juin 2021 à Ouagadougou. 

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Le Secrétariat Permanent des ONG (SPONG), l’Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE), et le Centre d’Etude et de Recherche Appliquée en Finances Publiques (CERFA-FP) ont mis en œuvre depuis juillet 2018 le projet « Renforcement du contrôle citoyen des politiques publiques par les OSC pour une gouvernance favorable aux populations du Burkina Faso » avec l’accompagnement technique et stratégique de Oxfam.

Ce sont trois communes qui ont bénéficié du projet à savoir Tenkodogo, Kaya et Dori. « L’objectif de ce projet est de contribuer à l’éradication de la pauvreté et des inégalités au Burkina Faso à travers la consolidation de la société civile en tant qu’acteur de changement capable d’amener les gouvernants à mettre en œuvre des politiques équitables, transparentes et pro-pauvres », a expliqué Justin Yamwemba, responsable du programme CARFI à Oxfam. Il a également confié que l’ONG va préserver les acquis et étendre le projet à d’autres communes à condition qu’elle soit retenue dans le cadre d’un éventuel appel à projet de l’Union Européenne. 

Sur les acquis engrangés, il faut noter que trois principaux points sont à retenir.  « Les OSC sont reconnues officiellement aptes et capables d’influencer les politiques et budgets publiques de développement et participent efficacement à leur planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation aussi bien au niveau local que national. En plus, les gouvernants sont plus responsables à tous les niveaux grâce au renforcement de l’accès à l’information, au dialogue institutionnalisé avec la société civile et enfin les budgets publics de développement y compris le fonds minier de développement local sont rendus accessibles et compréhensibles aux populations en particulier aux femmes et aux jeunes », a indiqué Richard Ouédraogo, représentant des partenaires opérationnels.

La réalisation de ce projet a nécessité la mise en place des comités communaux de contrôle citoyen (CCCC). Leurs actions ont permis entre autres d’« améliorer l’assiette fiscale, de mener des plaidoyers avec les acteurs de la dépense publique sur la qualité des fournitures scolaires et des vivres pour la cantine, de disponibiliser des budgets primitifs et supplémentaires et d’apporter leur appui à l’utilisation des infrastructures économiques communales », a fait comprendre Ousséni Maïga, président des comités communaux de contrôle citoyen. 

Le coût global du projet est d’environ 400 000 euros dont 300 000 euros financés par l’Union Européenne. 

Sanata GANSAGNE (stagiaire)

Burkina24

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