Mali : Les avocats de Karim Keïta, le fils d’IBK, dénoncent un mandat d’arrêt « politique »

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Mali – Les nouvelles autorités maliennes ont émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de Karim Kéita, ancien député et fils de l’ex-chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), dont le régime a été renversé en 2020 par un putsch militaire dirigé par le colonel Assimi Goïta. Ce mandat d’arrêt international est consécutif à une enquête sur la disparition d’un journaliste pour laquelle la responsabilité de Karim Kéita est « engagée ». Les avocats de ce dernier ont déploré « une circonstance politique », dans un courrier adressé à la police internationale dite Interpol le lundi 19 juillet 2021.

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Le 05 juillet 2021, le tribunal de grande instance de la commune de IV de Bamako, la capitale malienne, émettait un mandat d’arrêt international à l’encontre de Karim Keïta et l’avait transmis à Interpol afin qu’elle diffuse une « notice rouge ». Les « notices rouges » d’Interpol, émises à la demande d’un Etat, consistent à demander aux autorités dans le monde de localiser et mettre aux arrêts un fugitif recherché pour une extradition, une remise ou toute autre procédure judiciaire.

Selon les avocats de Karim Keïta dans le courrier adressé à Interpol, « le mandat d’arrêt en cause a pour fondement réel une circonstance politique et non de droit commun », écrivent-ils avant de poursuivre : « Au Mali, un pouvoir de fait s’étant substitué à l’autorité judiciaire, il est possible d’en déduire qu’en l’état, il existe un risque sérieux que Karim Keïta soit privé des garanties de l’exigence d’un procès équitable ».

Karim Keïta repéré à Abidjan

Depuis l’émission de ce mandat d’arrêt international par Bamako jusqu’à ce jour, soit deux semaines après, le nom de Karim Keïta ne figurait pas sur la liste des « notices rouges » figurant sur le site officiel d’Interpol.

Karim Keïta se trouve à Abidjan, la capitale ivoirienne après le coup d’Etat militaire qui a renversé le régime de son père en août 2020. Selon ses avocat, « Karim Keïta n’est pas un fugitif et les autorités maliennes n’ignorent pas qu’il s’est installé en Côte d’Ivoire pour des raisons qui tiennent à sa sécurité personnelle », explique la missive.

L’enquête qui incrimine Karim Keïta concerne la disparition du journaliste d’investigation Birama Touré, âgé d’une cinquantaine d’années et officiait au sein de l’hebdomadaire Le Sphinx. Il est introuvable depuis le 29 janvier 2016. Sa famille et sa rédaction disent craindre qu’il ait été victime d’un enlèvement, torturé avant d’être tué sous les ordres de Karim Keïta qui réfute toute implication dans cette affaire.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: Africanews

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