Sécurité alimentaire au Burkina Faso : Concertations pour tracer la « voie nationale » vers New York

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En prélude au sommet mondial sur les systèmes alimentaires, les acteurs du monde de l’agriculture ont diagnostiqué, lors de concertations, les problèmes qui entravent la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso malgré les grandes potentialités dont dispose le pays. De grands engagements ont été pris à l’issue de ces concertations et serviront de « voie nationale » pour l’atteinte de la sécurité alimentaire au Burkina. Ces engagements ont été présentés au cours d’un pré-sommet, ce 26 juillet 2021 pour être affiné avant d’être porté au niveau mondial et être défendu par le Président du Faso. 

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Les thématiques sur les politiques nationales de production durable et les dynamiques de production, de diversification, de transformation, de fortification enrichissement, de conservation, stockage et de commercialisation abordées, ont permis de dégager les voies à suivre pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire.

Le pré-sommet du jour devra permettre d’affiner ces voies préliminaires afin qu’elles soient portées par le président du Faso au sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires prévu se tenir en septembre 2021 à New York.

Le ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, a participé par visioconférence au pré-sommet sur les systèmes alimentaires, en présence du Coordonnateur des concertations nationales, Alassane Guiré, des membres du groupe des experts et du comité scientifique.

Organisée par le Gouvernement italien, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cette rencontre va permettre à l’ensemble des pays de consolider les initiatives à mettre en œuvre pour l’atteinte des  Objectifs de Développement Durable (ODD).

De grandes décisions ont été portées lors de ce sommet comme celle de la constitutionnalisation du droit à l’alimentation saine, diversifiée. Ce qui, pour le ministre Salifou Ouédraogo, permettra de mettre en œuvre les initiatives phares du président du Faso portant sur la production d’« un million de tonnes de riz par an et assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par Jour ».

Entre autres engagements du Burkina Faso

Les engagements pris consistent à réserver au moins 1% du budget à la recherche et 10% à l’agriculture, de réduire les gaz à effet de serre de 25%, de promouvoir les pratiques agroécologiques sur au moins 30% des emblavures à l’horizon 2040, de promouvoir l’utilisation des biotechnologies modernes dans la production et la valorisation des produits alimentaires locaux, d’assurer le renforcement de l’assistance humanitaire.

A noter qu’à l’issue des deux premières concertations nationales, la troisième à consister à recueillir l’avis de tous les acteurs, des parties prenantes à s’engager à leur tour sur cette future « voie nationale » pour une alimentation saine et nutritionnelle au Burkina Faso.

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