Rentrée gouvernementale : Pas de temps à perdre pour l’Exécutif !

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Pour diriger le Burkina Faso d’aujourd’hui, il n’y a pas de mode pause. Les plus hautes autorités semblent l’avoir compris. Ce sont les contraintes du moment.

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En août 2021, le Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, ainsi que quelques-uns de ses ministres, n’ont pas eu droit au repos bien mérité, contraints de gérer les dossiers brûlants du moment. Même pour les ministres absents au bureau, le téléphone était toujours ouvert au cas où…

Mais tradition républicaine oblige, la rentrée gouvernementale est intervenue le 8 septembre 2021. Les membres de l’Exécutif ont retrouvé sur leurs tables fraîchement lustrées, quantité de dossiers qui attendent d’être ouverts ou rouverts, à commencer par la situation sécuritaire.

Inutile de rappeler que la lutte contre l’insécurité est la première des priorités. Le ministre de la Sécurité, Maxime Koné et son collègue délégué à la Défense, le Général Aimé Barthélemy Simporé, ont déjà promis des changements avec l’adoption d’une nouvelle stratégie de lutte contre l’hydre plus holistique. Cette énième solution était attendue.

Les promoteurs immobiliers craignent pour leur « gombo »…

Autre dossier et pas des moindres, celui des réformes foncières, l’une des priorités du second mandat de Roch Marc Christian Kaboré. La modification de la loi 057-2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso sera bientôt sur la table des députés.

Le ministre en charge de l’habitat, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, qui affiche sa volonté de conduire cette réforme jusqu’au bout, doit composer avec les « tirs de barrage » des promoteurs immobiliers qui craignent pour leur « gombo ».

Mais à l’évidence, le « sankariste » du gouvernement peut compter sur le soutien populaire. Une grande frange de la population approuve, en effet, ce  coup de balai annoncé dans le milieu de la promotion immobilière.

Combien ramènera dans les « soutes de son avion » Christophe Dabiré ?

Sur le plan économique, le gouvernement devra s’atteler à peaufiner le nouveau référentiel de développement, le Programme national de développement économique et social (PNDES II 2021-2025), qui sera présenté aux bailleurs de fonds lors d’une table-ronde prévue en novembre prochain à Bruxelles en Belgique.

En 2016, le Premier ministre à l’époque et « père » du PNDES, Paul Kaba Thiéba, était rentré de Paris avec plusieurs milliers de milliards de francs CFA de promesses de financement. Cette fois-ci encore, ce ne sont pas les promesses qui manqueront. Mais surtout combien ramènera donc dans les « soutes de son avion » Christophe Dabiré ?

Outre le secteur de la justice avec les nombreux dossiers en instance, dans le domaine de l’éducation, beaucoup suivent avec grande attention les suites de l’affaire Zinda avec la décision de réaffecter les élèves du plus grand lycée du Burkina Faso dans d’autres établissements de la capitale. Comme écrit il y a quelques semaines, c’est à l’épreuve de l’application que le mathématicien Ouaro sera jugé.

Pas de temps à perdre donc pour l’Exécutif burkinabè qui est à pied d’œuvre !

La Rédaction

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