Échiquier politique burkinabè : Ces liquidations et fusions qui questionnent !

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Tout a commencé le 4 août dernier avec l’annonce surprise de la fusion entre l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) et le Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Un mariage qualifié de contre-nature par beaucoup d’observateurs. Mais les géniteurs de cette union préfèrent oublier leurs divergences passées pour mettre en avant leur obédience commune.  

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En attendant la célébration officielle de ces noces entre l’Œuf et la Colombe au cours d’un congrès constitutif, trois autres formations, également de tendance « sankariste » et progressiste, ont rejoint le couple UNIR/PS-MPS.

Il s’agit de la Convention des patriotes et progressistes/Faso Baara (CPP/FB), de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS) et du Mouvement pour la cause du Faso (FasoKooz). Pendant que les « sankaristes » espèrent voir la naissance d’un grand parti unique après des années de division, d’autres mouvements ont été enregistrés dans le landerneau politique.

L’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (AJIR), le Parti socialiste du Burkina (PS Burkina), l’Union pour la République (UPR) et la Convergence patriotique pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP) ont procédé à la liquidation de leurs partis respectifs pour aussitôt introduire une demande de fusion au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), principal parti au pouvoir.

Leur requête sera examinée par le congrès extraordinaire du MPP prévu du 24 au 26 septembre 2021. Pour le moment, cette dynamique migratoire se constate au sein des partis de la majorité présidentielle. Elle va se poursuivre dans les mois et années à venir, voire toucher des partis d’opposition, affirme sans réserve une source politique.

Rendre moins troubles les eaux du marigot politique…

Pour beaucoup en tout cas, de grands changements sont à attendre dans le paysage politique burkinabè avant et après 2025, date de la prochaine présidentielle qui marquera normalement la fin de l’ère Roch Marc Christian Kaboré.

Au-delà de la logorrhée classique et des explications fournies face à la caméra, d’autres raisons ont pu motiver ces alliances. Ce sera aussi le cas pour celles à venir. Après tout, le jeu politique ne ressemble qu’à un jeu d’influences et d’intérêts où l’on cherche à obtenir le meilleur positionnement et conforter sa base.

Quelles que soient les motivations profondes de ces unions, il faut reconnaître qu’elles ont le mérite de rendre moins troubles les eaux du marigot politique en réduisant le nombre de partis.

La création de grands regroupements permettra certainement aux « grosses machines » d’être mieux nanties pour aller à la conquête de l’électorat et jouer pleinement leur rôle dans l’animation de la vie publique et dans l’éveil des consciences des citoyens. Et pour ça, il faut que la mayonnaise prenne…

La Rédaction

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