Situation alimentaire et nutritionnelle : Un comité pour le bilan de la campagne 2021-2022

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La deuxième session 2021 du comité de prévision sur la sécurité alimentaire (CPSA) s’est tenue à Ouagadougou, ce jeudi 9 décembre 2021. Lors de cet atelier, il était question de produire et de mettre à jour l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso. 

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Evaluer et valider les perspectives alimentaires du Burkina sur la base des données prévisionnelles de productions agricoles, c’est l’objectif que s’est fixé le ministère en charge de l’agriculture à travers la deuxième session 2021 du comité de prévision sur la sécurité alimentaire (CPSA).

Ce comité qui regroupe les acteurs institutionnels étatiques, des partenaires techniques et financiers, de la société civile, des représentants des producteurs et du secteur privé à pour principale tâche de produire et de mettre à jour l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle du Burkina.

La portée de cet atelier

Pour le ministre de l’agriculture, Salifou OUÉDRAOGO, il s’agira pour ces acteurs, spécifiquement de valider les différents agrégats de l’insécurité alimentaire, d’analyser la situation alimentaire et nutritionnelle courante, de déterminer les zones et les populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et de formuler des recommandations à l’endroit des décideurs en vue d’une meilleure gestion de la situation alimentaire et nutritionnelle du pays issue de la campagne agro-pastorale 2021-2022.

« Le processus permettra de mettre à la disposition du gouvernement et ses partenaires techniques et financiers, des informations fiables et consensuelles sur les perspectives alimentaires et nutritionnelles qui en découleraient », dit-il.

Salifou OUÉDRAOGO laisse entendre que ces résultats compilés avec les résultats d’autres pays, permettront aux institutions telles le CILSS et la CEDEAO de dresser l’état consolidé de la situation alimentaire et nutritionnelle de la sous-région.

Le comité de prévision sur la situation de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle est aussi un comité qui se tient pour pouvoir faire le bilan de la campagne 2021-2022, et de permettre de voir par rapport aux provisions quelles sont les quantités qui ont été produites, quelles sont les difficultés rencontrées?

Le patron en charge du ministère de l’agriculture affirme qu’à travers ce comité, l’ensemble des partenaires  vont pouvoir discuter, identifier des solutions qu’il faut et élaborer des recommandations à l’endroit de l’Etat, à l’endroit de la société civile, des producteurs et des partenaires techniques et financiers.

« Ce comité va nous permettre de faire le point sur le bilan fourrager, de la nutrition, la situation des déplacés internes, la situation au niveau agricole et  quel est le niveau de production au niveau des produits forestiers. C’est un ensemble d’éléments qui sera analysé qui va permettre à l’ensemble des acteurs ici de pouvoir prendre des décisions. A l’issue de ce comité il y a bien sûr le plan de ripostes de soutien des personnes vulnérables qui sera élaboré et va prendre en compte des différents éléments », explique-t-il.

Il faut noter que la classification des zones à risque en situation courante en octobre-novembre – décembre 2021 enregistre 27 provinces en phase1 ‘’ minimale’’. Dans ces provinces, la majorité des ménages sont capables de couvrir leurs besoins essentiels, alimentaires et non alimentaires, sans courir à des stratégies d’adaptation irréversibles pour accéder aux aliments et aux revenus.

10 provinces en phase2, ‘’sous pression’’. Dans ces régions, ces ménages ont une consommation alimentaire minimale mais ne sont pas capables de se permettre certaines dépenses non alimentaires essentielles sans  s’engager dans des stratégies d’adaptation irréversibles et 8 provinces en phase 3 ‘’ crise’’.

Il s’agit de 3 provinces de la région du Sahel, 3 de l’Est, d’une province du centre-Nord et du Nord. Dans ces provinces, ces ménages ont des déficits alimentaires qui se reflètent par le taux de malnutrition aigue élevé ou supérieur au seuil d’alerte de l’OMS soit 10 %.

Saly OUATTARA

Burkina24

 

 

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