Covid-19 au Burkina : Une enquête sur la gestion des frontières
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé un atelier de restitution nationale de l’étude d’impact de la pandémie de covid-19, sur la gestion des frontières, ce jeudi 23 décembre 2021 à Ouagadougou. Cet atelier rentre dans le cadre d’une approche comparative régionale sur les zones frontalières du Burkina Faso.
L’OIM veut familiariser les autorités burkinabè par le projet ‘’enquête sur la gestion des frontières dans la région du sahel dans le contexte de covid-19 ». Ces acteurs se sont réunis ce jeudi 23 décembre 2021 à Ouagadougou.
Ce projet a été mis en place par l’agence japonaise de coopération internationale (JICA), en collaboration avec le gouvernement afin de dresser des conclusions sur la manière d’agir contre de potentielles pandémies futures.
« L’intégration régionale est l’un des trois piliers de notre coopération. La circulation des biens et des personnes est très importante pour un pays enclavé. C’est la raison pour laquelle la JICA vient en appui dans ce domaine », explique Okitsu Keiichi, le représentant résident de la JICA au Burkina.
L’étude a pour objectif d’adapter et de soutenir une gestion appropriée des frontières dans la région du sahel à savoir le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal, dans ce contexte de COVID-19, en améliorant la compréhension des problèmes sous-régionaux communs par la mise en œuvre des activités pilotes.
Le but de ses études
Ces activités permettront d’identifier des interventions efficaces pour renforcer les capacités et les fonctions des officiers de police, des agents de santé de première ligne et de toute autre personne chargée de maintenir des frontières sures.
« Les conclusions de cette étude va produire des pistes de réflexions qui vont permettre de mener au mieux nos activités sur le terrain. Au-delà des questions de sécurité générale que l’on connaissait avant, il y a aussi la question de la pandémie qui est venue se greffer, ce qui fait qu’il y a d’autres documents qu’il faut exiger dans les frontières pour le passage, notamment le test PCR », explique Talimon Hema de la direction de la police des frontières.
Les résultats de cette étude ont mis en exergue l’impact de la pandémie de covid-19 dans les domaines sociaux, économiques et sécuritaires.
Des conclusions et des recommandations sur les lacunes et les besoins en matière d’amélioration de la gestion des frontières ont été partagées à tous les acteurs impliqués relevant de l’Etat et de ses démembrements, ainsi que des organisations internationales et des communautés en vue de développer des modules de formation des officiers de police impliqués dans la gestion des frontières.
Saly OUATTARA
Burkina24
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