Tribune I CAN 2021 : Les Étalons pour faire durer le rêve !

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Ceci est l’écrit d’un citoyen africain féru des relations internationales, Omar Sylla, sur la CAN 2021.

Bien que l’actualité burkinabè soit davantage marquée ces derniers jours par des questions politiques internes, le Burkina-Faso vit un rêve incroyable à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun. Les Étalons ont aujourd’hui l’occasion de faire durer ce rêve en allant chercher une finale face à une équipe sénégalaise qui part favori.

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Grâce à son succès contre la Tunisie (1 – 0), le Burkina-Faso a réussi à se hisser en demi-finale comme en 2017 où il avait fini dans le podium avec une victoire face aux Black Stars du Ghana. Il s’agit de sa quatrième demi-finale en 24 ans. Loin d’être cités parmi les favoris au début de la CAN et éliminés dès le tour préliminaire en 2019, cette présence en demi des Étalons traduit le retour en force de l’équipe nationale au premier plan du football africain.

D’ailleurs, ce statut de challenger pourrait bien tourner à l’avantage des Burkinabè et le discours du sélectionneur Kamou Malo en conférence de presse d’avant-match va dans ce sens : « Qui est favori ? Sur le papier, c’est clair ! Nous n’allons pas changer parce que nous affrontons le Sénégal.

L’essentiel est de rester nous-mêmes contre de telles équipes. On va garder notre identité de jeu ». Et c’est bien grâce à cette identité de jeu que les Étalons ont réussi à éliminer une valeureuse équipe gabonaise et une Tunisie qui a fait tomber le Nigeria, l’un des favoris de cette CAN.

Cette confiance du sélectionneur est la même que l’on retrouve chez le gardien de but et vice-capitaine de l’équipe Hervé Koffi : « Le parcours me rend confiant, le groupe aussi : c’est une famille. Le Sénégal a de grands attaquants, mais le Burkina Faso a de grands défenseurs. Ce sera un match difficile, mais la vérité sera sur le terrain. »

La détermination des Étalons pour cette demi-finale, face au Sénégal de Sadio Mané, va au-delà du prestige purement footballistique, en effet, le Burkina-Faso traverse une période politique compliquée, qui vient s’ajouter à des problèmes sécuritaires déjà existants.

« Nous avons dédié cette qualification à notre peuple qui traverse des mouvements politiques et sociaux. Les événements constituent un supplément de motivation pour nous », assure le technicien burkinabè.

Il est donc évident qu’une victoire face au Sénégal et une potentielle finale face à l’Égypte ou le Cameroun apportera énormément aux Burkinabè, notamment sur l’aspect social. C’est ce qu’avance Kamou Malo qui fait de la joie de ses compatriotes sa plus grande mission : « Notre objectif est de donner un brin de sourire à notre peuple. Si nous pouvons par notre contribution sportive donner de l’espoir, nous n’allons pas marchander les efforts. »

En attendant, afin de faire durer ce rêve, il faudra déjà faire tomber une redoutable équipe sénégalaise qui ne cesse de monter en puissance depuis le début de la CAN et qui, comme le Burkina Faso, court toujours derrière son premier sacre continental.

Omar Sylla

@Le_Ndar_Ndar

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