Burkina Faso : « Le secteur de l’agriculture n’est pas une priorité pour le gouvernement » (Gislain Konaté)

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Les 1er et 02 avril 2022, s’est tenu le 8e congrès ordinaire du Syndicat National des Travailleurs de l’Agriculture (SYNATRAG). Les échanges de ce congrès ont porté sur le thème « Dans un contexte de crise sécuritaire, sanitaire et alimentaire de remise en cause des libertés démocratiques, de visées expansionnistes des puissances impérialistes, engendrant une précarité des conditions de vie des populations, élevons davantage le niveau de conscience politique et syndicale des travailleurs de l’agriculture pour une meilleure participation aux luttes ».

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« Je déclare clos les travaux du 8e congrès du SYNATRAG », c’est par ces mots du secrétaire général du SYNATRAG Gislain Konaté que les rideaux vont tomber sur le 8e congrès ordinaire du Syndicat National des Travailleurs de l’Agriculture (SYNATRAG).

Cette 8e rencontre ordinaire a servi de terrain pour les membres du SYNATRAG de mener un certain nombre d’activités. A ce titre, on peut énumérer la relecture des textes fondamentaux du Syndicat, c’est-à-dire les statuts et règlements intérieurs ; la révision de la plateforme revendicative, un cadre de formation, mais aussi le renouvellement du bureau national.

Avec une participation de 92 délégués dont 4 femmes, venus des 13 sections régionales, le 8e congrès ordinaire du Syndicat National des Travailleurs de l’Agriculture (SYNATRAG) se donne comme bataille de poursuivre la lutte déjà engagée pour que les agents d’agriculture du ministère de l’agriculture, des ressources animales et hydrauliques puissent vivre de meilleures conditions de vie et de travail, que ces agents puissent avoir des matériels de travail adéquats pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire.

Le secrétaire général du SYNATRAG lâche que les agents de l’agriculture ne sont pas dans les viseurs de l’Etat, ce qui continue d’alimenter cette période de crise alimentaire. A en croire ses propos, si eux, les agents de l’agriculture disposaient de meilleurs moyens de travail, le pays des Hommes intègres serait exempté de cette insécurité alimentaire.

« Notre lecture de la chose, si on donne les moyens conséquents au secteur du ministère des travailleurs de l’agriculture, en plus des producteurs, on peut vraiment produire conséquemment pour nourrir le peuple du Burkina. C’est très possible. Seulement, le secteur de l’agriculture n’est pas une priorité pour le gouvernement. Donc on sera chaque fois dans cette situation d’insécurité alimentaire », a-t-il déploré.

Ainsi, pour une bonne gestion, et une autosuffisance alimentaire au Burkina Faso, les membres du SYNATRAG réunis lors de ce congrès ont pris des motions qui s’élèvent au nombre de 8. A cet effet, on peut citer la motion sur l’élaboration d’une véritable politique agricole répondant aux besoins du pays.

L’occasion faisant le larron, le SYNATRAG, au cours de cette 8e rencontre extraordinaire a procédé au renouvellement des membres de son bureau national pour un mandat de 4 ans.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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