Évaluation des politiques publiques : Des hommes de médias sensibilisés à Ziniaré

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L’Université Thomas Sankara en collaboration avec l’Université Libre de Bruxelles, dans le cadre du Projet de Recherche pour le Développement « Institutionnaliser la démarche évaluative au service des politiques de santé au Burkina Faso », a initié un atelier portant sur la pratique évaluative au profit des Hommes de médias du 31 mai au 1er juin 2022 à Ziniaré. 

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L’atelier  était placé sous la présidence du directeur de l’Institut universitaire de Formations initiale et continue (IUFIC), le professeur Achille Augustin DIENDERE. Pour lui, au-delà de porter un jugement sur le passé, les évaluations contribuent à introduire de la rationalité dans la prise de décision et à améliorer la performance des politiques sur la base des leçons apprises du passé.

Pr Achille Augustin DIENDERE, directeur de l’IUFIC

De son constat, au Burkina Faso, bon nombre d’évaluations sont réalisées dans une logique formelle soit pour satisfaire le bailleur de fonds, soit pour se conformer aux règles de gestion des projets et programmes, et l’utilisation des résultats pour élaborer un nouveau projet, ou reformuler un projet existant ou encore pour décider de la fin d’un projet n’est pas automatique.

Alors il convient pour lui, de présenter de façon synthétique et didactique les résultats des évaluations des politiques publiques aux citoyens afin d’organiser des débats autour de ces résultats et d’en assurer la communication.

Le rôle des médias est alors primordial dans le processus de mise à l’agenda gouvernemental de problèmes publics. « Les médias et notamment ceux qui ont une mission de service public devraient jouer ici un rôle important pour sensibiliser les politiques, les citoyens et la société civile à l’intérêt de l’évaluation des politiques publiques et la nécessité d’attirer l’attention des décideurs d’adosser leurs décisions à des résultats probants », perçoit-il.

L’objectif général de l’atelier était alors de contribuer à l’amélioration de l’utilisation des résultats des évaluations des programmes publics, notamment dans le domaine de la santé. Et cela passe par le renforcement des capacités des journalistes en évaluation pour leur permettre de décoder les rapports d’évaluation. 

Dr David Ilboudo, directeur adjoint de l’IUFUC

Les acteurs plaident pour l’institutionnalisation de la pratique de l’évaluation au Burkina Faso. « Les défis, c’est véritablement une gouvernance de qualité.  Elle nécessite que l’autorité se saisisse des vrais enjeux du développement, de l’évolution des sociétés.

Qu’elle puisse véritablement prendre des décisions et produire des actions qui sont conformes aux réalités et aux attentes en matière de développement ; ce sont véritablement des enjeux de développement au cœur de ce programme.

Il faut déjà savoir qu’il y a des activités, des ressources en la matière et que ce sont des référentiels indispensables aujourd’hui pour une gouvernance de qualité », a indiqué le docteur David Ilboudo, directeur adjoint de l’IUFUC.

En rappel, les évaluations des politiques publiques s’inscrivent dans l’optique de redevabilité et d’information. En effet, elles consistent d’une part à rendre des comptes dans une perspective d’imputabilité (évaluation sommative) et d’autre part à améliorer un programme à travers la production d’informations utiles pour corriger la manière dont les activités sont mises en œuvre.

Akim KY

Burkina 24

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