Violences basées sur le genre dans un contexte de crise humanitaire : Des journalistes outillés

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Le Réseau Ouest-africain des journalistes engagés pour la promotion du genre (ROAJEG), avec le soutien financier d’Oxfam Burkina, a initié un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les violences basées sur le genre dans un contexte de crise humanitaire, ce samedi 5 novembre 2022 à Ouagadougou. 

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L’objectif général de l’atelier voulu par le Réseau Ouest-africain des journalistes engagés pour la promotion du genre (ROAJEG) visait globalement le renforcement des capacités des professionnels des médias sur le journalisme sensible au genre et le traitement journalistique des sujets liés aux violences basées sur le genre.

Plus spécifiquement, il s’est entre autres agi d’accroitre l’intérêt des rédacteurs en chef à diffuser des contenus sensibles au genre, en particulier ceux produits par les journalistes de leur rédaction. Pour atteindre lesdits objectifs, plusieurs communications ont alors été données.

Augustin Tapé
Augustin Tapé, debout, et Isabelle Otchoumaré, assise, ont animé l’atelier.

La première, qui a porté sur « le genre et quelques notions connexes au Genre », a été faite par Isabelle Otchoumaré, experte en Genre. Parlant de la genèse et de l’évolution du concept « genre », elle a fait savoir qu’au départ, la notion du « genre » se limitait seulement à la question de la femme (fille). C’est donc par la suite qu’elle a évolué pour prendre en compte les hommes, les enfants, les vieux, les personnes vulnérables (pauvres, personnes vivant avec un handicap…).

De là, elle est allée à la clarification de quelques concepts liés au « genre ». De cette dernière, l’on a principalement noté la différence entre le « sexe » et le « genre ». En effet, comme elle l’a expliqué, le genre est un attribut social pendant que le sexe est un attribut biologique.

Elle a conclu en signifiant que l’approche genre ne vise pas exclusivement l’amélioration des conditions de la femme, mais de toutes les composantes de la société. « C’est donc une approche transversale qui prend en compte toutes les catégories de la société dans une vision globale de développement », a-t-elle en somme déclaré.

« Donner les mêmes chances de paroles aux hommes et aux femmes »

Augustin Tapé, coordonnateur général du ROAJEG, a, quant à lui, parlé du « journalisme sensible au Genre et traitement médiatique des Violences basées sur le genre (VBG) ». Sa présentation à deux volets lui a permis, premièrement, de dire ce qu’est le journalisme sensible au genre.

« Le journalisme sensible au genre consiste à établir l’équilibre, l’égalité des genres ; à donner les mêmes chances de paroles aux hommes et aux femmes », a-t-il défini parmi tant d’autres, laissant entendre que le journaliste sensible au genre est très militant pour les causes sociales justes.

Le second volet de sa présentation, axé sur le traitement médiatique des VBG, a plus consisté à prodiguer des conseils. L’un de ses conseils clés : « sécurisez les victimes, survivants et les témoins ». En marge des conseils, Augustin Tapé a regroupé en six types les VBG. « Le Viol ; l’agression sexuelle ; l’agression physique ; le mariage forcé ou précoce ; le déni de ressources, d’opportunités ou de services et les violences psychologiques/émotionnelles », a-t-il énuméré.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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