Agroécologie au Burkina : Le projet AVACLIM propose une voie d’adaptation aux changements climatiques
L’association pour la Recherche et la formation en Agroécologie (AFRA) a organisé un point de presse autour de l’agroécologie et sur le projet AVACLIM, ce vendredi 02 décembre 2022 à Ouagadougou. AVACLIM, une voie d’adaptation aux changements climatiques dans les zones rurales.
AVACLIM, une voie d’adaptation aux changements climatiques dans les zones arides a été initiée par l’ONG CARI en France et ses partenaires associatifs en Afrique du Sud, au Brésil, au Maroc, au Sénégal, en Inde, en Éthiopie et au Burkina Faso. Au Burkina, le projet est porté par l’ONG ARFA (Association pour la recherche et la formation en agroécologie).
« Dans chacun de ces pays, il y a eu des équipes techniques qui ont accompagné ce projet AVACLIM pour voir dans tous ces pays qui ont un point en commun à savoir la présence de zone aride quelle est la capacité de l’agroécologie à relever ces défis en termes de sécurité alimentaire, nutritionnelle mais également en termes de restauration de la capacité productive de ces terres qui sont dégradées », a déclaré le docteur Cédric Kambiré, partenaire scientifique pays du projet AVACLIM.
C’est dans cette optique que le maraichage écologique promue par ARFA à Gourcy a été développé dans le Nord du pays. Aussi, on a les sites de production agricole labélisés Bio-SPG promue par le CNABIO à Ouagadougou et ses environnants (la Saisonnière à Ouaga, Béonéré à Roumtenga, Wationoma à Koubri).
« Notre présence dans ce projet qui a été porté par des ONG dans les 07 pays où le projet s’est mis en œuvre se justifie par la nécessité de faire l’évaluation scientifique », a-t-il ajouté. Le projet AVACLIM met l’accent sur le partage des connaissances et l’évaluation scientifique des performances de l’agroécologie en vue de trouver des preuves scientifiques pour convaincre les politiques, des décideurs et les producteurs, consommateurs avec pour objectif de contribuer au déploiement de l’agroécologie en zones arides, à atténuer le changement climatique et de restauration des terres dégradées.
La crise sécuritaire a limité les possibilités de production agricole dans certaines zones du Burkina Faso. Le projet AVACLIM vient alors répondre à ce besoin de production. La résilience alimentaire s’impose alors aux Burkinabè comme un enjeu majeur car le modèle agricole dominant rencontre des limites objectives, selon Claude Arsène Sawadogo, chef de projet AVACLIM.
« C’est pourquoi les pouvoirs publics y compris les collectivités territoriales, ainsi que les acteurs de la société civile, doivent explorer et formuler de nouvelles stratégies de développement d’une agriculture familiale plus résiliente dans un contexte de changement climatique », a-t-il notifié.
Dans le but de pallier les différents problèmes que le secteur agricole rencontre, ARFA et ses partenaires ont formulé entre autres, l’initiation des concertations dynamiques et inclusives entre les différentes familles d’acteurs intéressées par les questions des systèmes alimentaires durables, la révision des curricula de formation des cadres et techniciens de l’agriculture en intégrant les enjeux de transitions agroécologiques et de systèmes alimentaires durables.
Wendaabo Cathérine KOURAOGO (Stagiaire)
Burkina24
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