Santé sexuelle et reproductive au Burkina : Un plaidoyer pour l’amélioration de l’accès des jeunes aux services SSR

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L’Association Dounia Solidarité + et ses partenaires ont organisé la première édition de la journée de mobilisation et de plaidoyer en faveur de l’amélioration de l’accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive, ce vendredi 9 décembre 2022 à Ouagadougou. 

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C’est à travers un panel que s’est tenue la première édition de la journée de mobilisation et de plaidoyer en faveur de l’amélioration de l’accès des jeunes au service de la santé sexuelle et reproductive qui vise une implication des décideurs afin de multiplier la sensibilisation.

Moctar Bamba, président Association Dounia Solidarité +
Moctar Bamba, président Association Dounia Solidarité +

Moctar Bamba, président Association Dounia Solidarité +, a fait comprendre que c’est au regard des difficultés que rencontrent les jeunes et adolescents au niveau de la santé sexuelle et reproductive que ce plaidoyer est organisé. A l’écouter, beaucoup de filles abandonnent les études à la suite d’une grossesse non désirée.

« Seuls les jeunes peuvent parler de leur problème. C’est une manière de pousser les jeunes à parler eux-même de leur problème afin de recueillir leurs besoins », a-t-il souligné.

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Hamed Ouangré, représentant du Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLS-IST), a fait savoir que malgré les efforts de l’Etat cela est demeure insuffisant. Effet, l’Etat octroie environ 1,3 milliard de FCFA par an dans la mise à la disposition des jeunes et adolescents des méthodes contraceptives et les produits contraceptifs.

« Nous sommes à un taux de couverture de 30% à la santé sexuelle et reproductive. Notre population est essentiellement jeune. Il faut que ces efforts puissent être améliorés afin que nous puissions améliorer le taux de couverture pour toucher le maximum de jeunes », a indiqué Hamed Ouangré. Il a rappelé que le Burkina Faso concentre plus de populations adolescentes et jeunes avec plus de la moitié qui a moins de 24 ans.

« Néanmoins, au-delà des efforts consentis, la grande majorité de ces jeunes et adolescents ont des besoins non satisfaits en matière de prévention et de prise en charge en santé sexuelle et reproductive. 28% des jeunes femmes âgées de 20-24 ans ont donné naissance avant l’âge de 18 ans et les filles représentent 70% des nouvelles infections au VIH parmi les adolescentes âgées de 10 à 19 ans en Afrique de l’ouest et particulièrement au Burkina Faso », a-t-il relevé.

C’est dans ce sens qu’il a salué l’initiative du plaidoyer qui vise à booster « l’engagement des décideurs afin de créer une dynamique autour de la question en vue de proposer des solutions innovantes pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 ».

La première édition de la journée de mobilisation et de plaidoyer en faveur de l’amélioration de l’accès des jeunes au service de la santé sexuelle et reproductive

Egalement, Alexandra Coulibaly, participante, a fondé l’espoir qu’à l’issue de cette rencontre leurs difficultés seront prises en compte et des solutions seront trouvées pour une amélioration à l’accès de la santé sexuelle et reproductive.

Elle a cité, entre autres, l’insuffisance des centres d’écoute pour jeune, le manque de matériel et d’intrant. « La demande est supérieure à l’offre. Malgré la gratuité de certains services, la disponibilité pose problème », a-t-elle relevé.

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