Communication en temps de crise : Les journalistes appelés à « éviter les propagandes »

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Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la 12e édition des Universités Africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO), le ministère de la communication des arts et du tourisme a initié un atelier de formation au profit d’une trentaine de journalistes. Au cours de l’atelier qui s’est tenu à Manga le jeudi 29 décembre 2022, trois Communications ont été dispensées toutes en lien avec le traitement de l’information en période de crise.

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Depuis la dégradation du contexte sécuritaire au Burkina Faso, certains manquements et des insuffisances sont constatées dans le traitement des informations. Dans le souci de toujours professionnaliser le secteur, environ une trentaine d’Hommes de média se sont vu gratifiés d’une formation sur le traitement de l’information en période de crise.

Trois thématiques ont été développées au cours de la formation. Il s’agit entre autres de la responsabilité sociale du journaliste dans le traitement de l’information en contexte de crise ; les B.A BA du fact checking et sensibilisation sur les risques et méfaits de la désinformation ; la saine utilisation de l’internet : réguler sans pénaliser.

La désinformation est omniprésente

Fidèle Tamini secrétaire général du ministère de la communication
Fidèle Tamini secrétaire général du ministère de la communication

Des thématiques d’actualité selon Fidèle Tamini, secrétaire général du ministère de la communication « car chaque jour des informations non fondées sont diffusées sur les réseaux sociaux et relayées par certains médias. Ces informations n’apportent aucune plus-value à notre pays si ce n’est saper les efforts déployés au quotidien pour lutter contre le terrorisme.

La désinformation est omniprésente et exacerbe la psychose au sein de la population. Nous, acteurs de l’information, sommes interpellées à plus d’un titre pour y faire face en diffusant l’information, la vraie », a-t-il déclaré pour donner le ton et susciter une prise de conscience à l’endroit des professionnels de l’information.

Le journaliste doit éviter la course au scoop

S’alignant derrière les propos de Fidèle Tamini, le premier communicant Apollinaire Abga, journaliste  qui a exposé sur « la saine utilisation de l’internet : réguler sans pénaliser », a mis en exergue les dangers et les avantages de l’internet dans le traitement de l’information.

Par ailleurs, il a recommandé aux participants d’éviter la « course au scoop » c’est-à-dire faire du journalisme et non réagir en activiste ou en influenceur face à certaines informations. Pour finir sa communication,, il a préconisé les conférences de rédactions en vue d’une bonne pratique de l’autorégulation et ou de l’autocensure.

Alfred Nikiema, journaliste, communicant
Alfred Nikiema, journaliste, communicant

L’impartialité en période de crise 

La communication sur« La responsabilité sociale du journaliste dans le traitement de l’information en contexte de crise, a été dispensée par Alfred Nikiema, journaliste et ancien présentateur télé. A l’en croire, le maître mot dans le traitement de l’information en période de crise, c’est l’impartialité. « Aujourd’hui ce sont des situations difficiles que nous traversons. Que ce soit au niveau de la population ou au niveau des autorités, il y a beaucoup d’attentes au niveau des journalistes et des médias. 

 Il faut que nous donnions  l’information juste, à temps et comme il se doit sans verser dans la propagande et sans verser dans un certain nombre de préoccupations qui concernent notamment les aspirations des terroristes. Le journaliste a par devers lui ce qu’on appelle la responsabilité sociale. Lorsque vous êtes journaliste et que vous vous rendez compte que diffuser une information peut entraver, peut entacher le vivre ensemble, peut provoquer des remous, vous devez faire attention », a-t-il suggéré.

Cette formation, faut-il le rappeler, est la résultante des recommandations des dernières éditions des Universités Africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO). Elle s’était tenue du 24 au 26 novembre 2021 autour du thème « Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaire et sanitaire en Afrique ».

Aminata Catherine SANOU 

Burkina 24  

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