Bonnes pratiques agricoles : 200 producteurs du Nord et des Cascades formés
200 producteurs agricoles issus des régions des Cascades et du Nord ont été formés sur les meilleures pratiques agricoles du 05 au 18 décembre 2022, dans le cadre de mise en œuvre de la composante 3 du Projet d’appui à l’inclusion Financière et l’accès aux financements des Petites et Moyennes Entreprises (PAIF-PME).
La Formation technique des acteurs agricoles est au centre des missions du Projet d’appui à l’inclusion Financière et l’accès aux financements des Petites et Moyennes Entreprises (PAIF-PME).
Afin de rentabiliser l’activité agricole, le projet a réuni 200 producteurs réunies à Ouahigouya, et à Banfora autour des bonnes pratiques agricoles. L’objectif est de renforcer les capacités des Petites et Moyenne Entreprise (PME) agricoles sur les meilleures pratiques agricoles existantes, spécifiquement en matière de production céréalière.
Ces pratiques vont du choix des semences, la préparation du sol et la fertilisation organique, en passant par la gestion de l’eau à la rotations et l’associations de cultures etc. Aussi, cette formation devra renforcer les aptitudes techniques des PME agricoles dans les opérations post récolte y compris les bonnes pratiques de transport et de conservation.
Les formateurs, au cours de cette session ont aussi instruit les PME agricoles sur le choix et l’accès aux produits phytosanitaires homologués dans la production et le stockage/conservation des produits agricoles.
D’ailleurs, les PME agricoles ont été sensibilisées sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des produits phytosanitaires de production et de stockage/conservation des produits agricoles.
Le PAIF-PME avait commandité au paravent une étude sur les besoins de renforcement des capacités des PME au Burkina Faso qui a fait ressortir la nécessité d’accompagner les acteurs agricoles à travers des formations techniques.
Kienoré Ahamadou, issu de la commune de Boussou dans le Zandoma, fait partie des participants. « On dit que 80 pour cent de la population du Burkina sont agriculteurs, malgré tout, il y a la faim liée à pénurie de vivres. Si nous n’avons pas de savoir-faire, la production ne saurait être importante pour être suffisante. Donc avoir des gens qui viennent nous montrer des techniques culturales nouvelles, nous croyons que maintenant nous pourrons être des producteurs agricoles », a-t-il témoigné.
C’est le même son de cloche avec Mariam Sigué, une participante productrice de céréales. Elle, est venue de la commune de Koumbri. Elle a émis l’idée d’initier une formation en transformation des produits locaux, car dit-elle, « Cette formation est importante pour nous. Mais nous attendons qu’on aille un peu plus loin. Par exemple la transformation des produits locaux ».
Lamoussa Ouédraogo, un agronome, co-formateur sur le site de Ouahigouya est revenu sur le processus de la formation et les acquis des participants. « Ils sont très motivés et assidus. Nous avons vu comment élaboré un calendrier cultural, comment saisir les opportunités, le compte d’exploitation du sorgho et du niébé. Ils ont accueilli tous ces modules avec intérêt », a-t-il laissé entendre.
Ainsi 200 promoteurs agricoles ont été outillés sur les techniques ressentes et innovantes de production, de transport et de conservation des produits céréaliers pour une meilleure rentabilité. Ces sessions de formation se sont voulues pratiques afin de permettre une meilleure applicabilité au profits des participants.
Akim Ky
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !