Agriculture au Burkina : Les acteurs évaluent leur performance au dernier semestre de 2022 et les perspectives pour 2023

publicite

Les acteurs du ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques tiennent leur deuxième session du conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) au titre de l’année écoulée (2022). Ils vont passer en revue les différentes réalisations entreprises en 2023 et jeter des bases pour l’année en cours. Les travaux ont débuté dans la matinée de ce lundi 30 janvier 2023 à Ouagadougou. 

La suite après cette publicité

Les acteurs du ministère en charge de l’agriculture vont au cours de ce CASEM se pencher sur des sujets d’importance de leur secteur pour s’accorder les ambitions assignées à leur département pour l’année en cours.

«Nous allons discuter des déterminants et des leviers pour une transformation conséquente de notre agriculture. Aussi, il s’agit d’examiner les objectifs de productions agro-pastorales et halieutiques et les mesures d’accompagnement au titre de la campagne agricole 2023-2024», a fait connaître Denis Ouédraogo, ministre en charge de l’agriculture.

En termes de bilan, le ministre en charge de l’agriculture a affirmé qu’ils ont pu mettre à la disposition des producteurs les intrants et les semences dont ils avaient besoin. «Notamment les engrais, les semences améliorées, les semences fourragères et des aliments pour bétail. Parce que ce sont des sous-secteurs importants de notre agriculture», a-t-il complété.

Dénis Ouédraogo, ministre en charge de l’agriculture

Il a assuré que ces actions ont permis d’améliorer significativement la situation agro-pastorale. «Au-delà de ces actions, nous avons aussi pu faire des aménagements pour accroître les superficies irriguées», a-t-il informé.

L’autre action phare réalisée et qui couvrira les années 2023-2024, à entendre Denis Ouédraogo c’est la campagne de la saison sèche qui selon ses dires bénéfice d’un appui particulier pour permettre d’améliorer les productions. «Il est attendu plus de 210 mille tonnes de produits céréaliers ce qui constitue une part importante des besoins céréaliers de notre pays», a-t-il avoué.

En perspectives, le ministre Denis Ouédraogo promet l’intensification de l’agriculture burkinabè qui, dit-il, passe par la mise à disposition des engrais, des semences au profit des producteurs.

«Cette année, nous avons la chance que nous avons un mélangeur d’engrais à Koupèla, ce n’est qu’une première étape. Très prochainement, nous serons capables de produire nos engrais et de l’engrais complexe au Burkina Faso, nous nous donnons un à deux ans pour atteindre cet objectif ultime», a-t-il promis.

S’agissant de la production animale et halieutique, il promet des actions fortes pour sédentariser des éleveurs afin d’éviter que ces derniers aillent ailleurs à la recherche des pâturages.

«Il y a un grand programme de développement de productions agricoles dans le Sahel consistant à une reconstitution du cheptel mais aussi à accroître et diversifier ce cheptel-là. Donc ce programme sera mis en œuvre bientôt lorsque le territoire national est totalement libéré», a-t-il confié.

Aussi, le ministre en charge de l’agriculture s’est-il félicité de la mise en œuvre de la campagne saisonnière sèche qui se passe très bien avec «des productions exceptionnelles». Il promet une sortie bientôt sur le terrain pour encourager les producteurs.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×