Burkina Faso : Le « Projet African University Challenge » pour contrer les risques liés aux accidents de la route

Le Projet African University Challenge a été initié afin de prévenir les risques liés aux accidents de la circulation. Le samedi 25 février 2023, un tour de panel a été animé sous la thématique « Je suis étudiant ou élève, je suis conscient, je porte mon casque ».   

« Le projet African University Challenge est comme tout projet né pour répondre à un besoin, résoudre un problème », cite d’entrée Rachel Kouyaté, coordonnatrice du projet African University Challenge. Pour sa 1ere édition, le projet s’est voulu une solution à la lutte contre l’incivisme routier en milieu scolaire et estudiantin, d’où la thématique « Je suis étudiant ou élève, je suis conscient, je porte mon casque ».

« Nous avons remarqué que les élèves et les étudiants sont les plus touchés, aussi nous avons décidé d’axer cette lutte sur le port du casque parce que nous avons remarqué que la majorité des accidents qui conduisent malheureusement à des décès sont dus au non port du casque », déplore-t-elle.

L’ONASER étant donc la structure mère de la sécurité routière a été touché pour prendre part à cette journée. Des dires de dame Traoré née Karama Maimouna, chargée du service de la promotion de la sécurité routière à l’ONASER, cette activité est à saluer à sa juste valeur, car elle s’inscrit dans le champ de l’ONASER qui est d’œuvrer à réduire les risques liés aux accidents routiers. Par la même occasion, elle a prodigué des conseils à la jeunesse notamment sur le port du casque.

« La tête, c’est la partie du corps la plus importante. On est intelligent, on est beau, tout ce qu’on peut faire c’est grâce à cette tête, et malheureusement quand il y a un accident, la tête est la partie du corps la plus touchée, et généralement c’est la première cause de mortalité sur la route. Au vu de tout cela, il existe un matériel qui peut protéger cette tête, donc c’est d’exhorter les jeunes. 

De la manière dont vous payez un téléphone, votre premier réflexe c’est de payer un incassable, des protèges pour le téléphone, parce que vous ne voulez pas que ça s’abime, ayez ce réflexe de protéger votre tête. Parce que le téléphone même ce n’est qu’un bien matériel qu’on peut changer chaque année, mais malheureusement on a qu’une seule tête, on a qu’une seule vie, ayez le réflexe de protéger cette tête », a argué la représentante de l’ONASER.

La Police Nationale, la Direction Générale du Transport Terrestre et Maritime au Burkina (DGTTM), l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER), l’association zéro goutte de sang sur la route, et bien d’autres structures ont répondu présents à l’appel. A tour de rôle, ils ont exposé sur les dangers de la route et bien sûr les mesures à prendre  pour garder sa vie saine et sauve.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24