Droits de l’Homme : L’Union Européenne finance la construction de cellules prévôtales pour la Gendarmerie nationale

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Le Chef d’État-Major de la Gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Evrard Somda, a présidé ce mercredi 15 mars 2023 à la brigade ville de Sig-Noghin, la cérémonie de pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de réalisation des infrastructures des cellules prévôtales. Des cellules dont la construction a pour objectif de renforcer les capacités de la Gendarmerie nationale en matière de Police militaire. 

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La cérémonie de pose de la première pierre de la cellule prévôtale de la gendarmerie de Sig-Nonghin marque le lancement des travaux de réalisation de quatre infrastructures des cellules prévôtales au Burkina Faso avec l’appui de l’Union Européenne. C’est ce qu’a fait savoir le Lieutenant-colonel Evrard Somda, Chef d’État-Major de la Gendarmerie nationale, patron de la cérémonie.

La construction de ces infrastructures a-t-il révélé, entre dans un projet financé par l’Union européenne à auteur de plus 4 milliards de francs CFA. Selon lui, la prévôté au sein des troupes constitue une garantie de transparence dans l’exécution des missions dans le respect des règles d’engagement et des droits de l’Homme.

Il a rappelé que « la Gendarmerie est une force instituée pour veiller à la sécurité sur toute l’étendue du territoire national ainsi qu’au sein des armées. Donc l’une de ses missions, c’est d’assurer la prévôté au sein des troupes », a expliqué le Lieutenant-colonel Evrard Somda, Chef d’État-Major de la Gendarmerie nationale. À l’en croire, les bâtiments des cellules prévôtales prévus pour être livrés dans un délai de 8 mois vont renforcer les capacités de la Gendarmerie nationale en matière de Police militaire.

Lieutenant-colonel Evrad Somda, Chef d’État-Major de la Gendarmerie nationale

Il faut souligner que c’est avec le soutien financier de l’Union européenne que ce projet de construction d’infrastructures de cellules prévôtales et de formations du personnel a vu le jour. Pour Dieogo Escalona Paturel, Chef de la coopération de l’Union européenne, cet accompagnement s’inscrit aussi dans le cadre de la lutte contre l’impunité au Burkina Faso.

À cet effet, il a fait savoir que la construction de ces cellules prévôtales ont pour objectifs d’améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale afin de répondre à la demande de la justice, de renforcement de la justice de proximité pour mieux répondre au besoin des justiciables et soutenir la chaîne militaire afin d’accroître son efficacité.

Diego Escalona Paturel, chef de coopération de l’union européenne

Le projet au-delà de la construction des cellules prévôtales, vise à renforcer les capacités de la gendarmerie prévôtale, la dotation en  matériels roulant, informatique, mobilier de bureau et équipements individuel et de protection. Le coût global du projet est de 6 millions d’euros soit 4 milliards de francs CFA.

Au total, il est prévu la construction de 4 cellules prévôtales de même type, dont deux à Ouagadougou, une à Bobo-Dioulasso et une à Kaya. Ces bâtiments prévôtaux comprendront des bureaux, trois cellules entièrement en béton armé et une salle de réunion pouvant contenir une vingtaine de personnes.

Hamadou OUEDRAOGO

Mireille ZONGO (stagiaire)

Burkina 24

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Un commentaire

  1. Si je comprends bien vous ne voulez plus de la France mais en acceptez quand même un peu d’argent via l’Europe? Afin d’éclairer vos lecteurs permettez-moi quelques rappels en chiffre: 1 FCFA = 0,0015244092€; la France est le second contributeur au budget européen derrière l’Allemagne c’est à dire qu’elle met au pot commun près de 30 milliards d’€ soit environ 20% de ce budget. Petit problème pour préparer les élèves burkinabés aux examens de fin d’année. Combien de FCFA la France met-elle dans chacune des 4 cellules prévôtales de la gendarmerie au Burkina … bien qu’elle se fasse insulter dans les rues de Ouaga?

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