Centre-Est : Le mouvement des Jeunes panafricanistes Burkindi soutient le capitaine Traoré à travers un meeting

Le mouvement des Jeunes panafricanistes Burkindi de Tenkodogo a tenu un meeting ce dimanche 19 mars 2023 à la place de la Nation de Tenkodogo. Il s’agit d’un meeting de soutien au Président et à la transition, selon les organisateurs.

Des centaines de personnes ont répondu à l’appel du Mouvement des Jeunes panafricanistes Burkindi ce 19 Mars 2023 à la place de la nation de Tenkodogo pour un meeting de soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et à la transition.

«Notre meeting de ce jour a pour but de dire au président Ibrahim Traore que nous sommes fiers de lui, nous sommes satisfaits de ce qu’il accomplit comme travail depuis son arrivée au pouvoir », a dit Souleymane Minoungou, président du mouvement. « C’est pourquoi nous avons voulu avec la population de Tenkodogo, montrer que nous soutenons la transition », a-t-il ajouté.

Mohamed Sinon, un leader des organisations de la société civile, dit être venu également à ce meeting pour soutenir la Transition. « Le Burkina Faso est dans une crise depuis près de 7 ans. Et si nous avons aujourd’hui quelqu’un qui veut aider le peuple à  s’en sortir, nous devons le soutenir », avance-t-il.

Et il poursuit, « sous les régimes déchus, nous avons mené des batailles sans  être écoutés. Mais avec le Capitaine Ibrahim Traoré, les choses bougent. Vous remarquerez que concernant le changement de l’ambassadeur français Luc Hallade, sur le traitement de l’information par Radio France International (RFI) ainsi que le départ de l’armée française de notre pays que nous avons dénoncés, tous ont connu des résolutions », affirme-t-il.

Pour Arouna Korgho, membre du mouvement des jeunes panafricanistes Burkindi, ce meeting n’est pas du genre où on distribue de l’argent. Selon lui, en plus du soutien au président et à la transition, ce meeting vise également la dignité.  « Notre mouvement est jeune mais nous allons travailler à le faire connaitre partout au Burkina Faso », soutient-il.

OUMOU SANA

Correspondante de Burkina24 à Tenkodogo