Les Etats-Unis veulent rattraper leur retard en Afrique

La vice-présidente américaine Kamala Harris est annoncée ce vendredi 31 mars en Zambie qui est la dernière étape de sa visite de neuf (9) jours en Afrique. Ce voyage fait suite au sommet États-Unis/Afrique en décembre 2022 à Washington, la capitale américaine au cours duquel Joe Biden avait promis un engagement plus important de son pays en Afrique et annoncé 55 milliards de dollars sur trois ans pour le continent.

Après la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken au Niger et en Éthiopie un peu plus tôt cette année, puis de la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, était au Sénégal, en Zambie et en Afrique du Sud, c’est au tour de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris en personne de se déplacer.

Il s’agit alors d’une véritable offensive dont le ton a été donné à Accra au Ghana en début de semaine, en ces termes: « Je suis très enthousiaste quant à l’avenir de l’Afrique. Très enthousiaste quant à l’impact sur le reste du monde, y compris les États-Unis. Quand je regarde ce qui se passe sur ce continent, le fait que l’âge moyen est de 19 ans, et ce que cela veut dire en termes de croissance, d’opportunités, d’innovations et de possibilités… je vois dans tout cela de grandes opportunités, non seulement pour le continent, mais pour le monde entier. »

Les Etats-Unis veulent rattraper leur retard en Afrique par le renforcement des liens économiques et la promotion des investissements pour tenter de contrer la montée en puissance de la Chine et de la Russie sur le continent. A en croire Ousmane Sène, directeur du Centre de recherche ouest-africain, ce retard est réel et a été davantage creusé sous la présidence de l’ancien président américain Donald Trump.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI