Soudan : Une centaine de civils tués après 3 jours d’affrontements

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Des combats ont éclaté entre l’armée et une puissante force paramilitaire, dirigées par deux généraux rivaux qui se disputent le pouvoir au Soudan. Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB) qui cite l’Agence France presse (AFP), ce lundi 17 avril 2023, au troisième jour de combats, une centaine de civils ont été tués.

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L’Agence d’information du Burkina (AIB), citant l’Agence France presse (AFP), a annoncé qu’« au moins deux hôpitaux de la capitale ont été évacués alors que roquettes et balles criblaient leurs murs ».

En effet, l’AIB fait savoir que cette situation perdure depuis trois jours. « Depuis samedi, la ville d’où s’élèvent des colonnes d’épaisse fumée noire baigne dans une odeur de poudre. Ses habitants sont barricadés chez eux sans eau courante ni électricité pour la plupart, tremblant à chaque nouvelle frappe aérienne ou tir d’artillerie », a-t-elle poursuivi.

Citant le syndicat officiel des médecins, qui a dénombré 942 blessés, l’agence d’information a aussi fait état « d’au moins 97 civils tués, pour moitié environ à Khartoum », et de plusieurs « dizaines » de combattants décédés.

La situation reste confuse ce lundi 17 avril 2023, avec des hôpitaux toujours en détresse. « Il était toujours impossible lundi de savoir quelle force contrôle quoi. Les FSR (Forces de soutien rapide) ont annoncé avoir pris l’aéroport et être entrés dans le palais présidentiel, ce que l’armée a nié. L’armée assure tenir le QG de son état-major, l’un des principaux complexes du pouvoir à Khartoum. Quant à la télévision d’Etat, après deux jours de combats à ses abords, elle diffuse désormais des images et des communiqués de l’armée qui assure avoir regagné du terrain en de nombreux endroits », a rapporté l’agence burkinabè d’information.

Urgence déclarée à Khartoum

La sonnette d’alarme, si l’on en croit les lignes de l’agence, a été tirée et par les humanitaires et par les médecins. « Alors qu’aucune trêve ne se dessine, médecins et humanitaires tirent la sonnette d’alarme : en temps normal déjà, au Soudan, les foyers ne sont alimentés en électricité que quelques heures par jour. Dans certains quartiers de Khartoum, elle est totalement coupée depuis samedi, comme l’eau courante », a-t-elle écrit, ajoutant que des médecins ont annoncé des coupures d’électricité dans des salles d’opération.

En plus de ne pas pouvoir bénéficier de soins appropriés, « les patients, parfois des enfants n’ont plus ni à boire ni à manger », a rapporté l’agence qui laisse également entendre que l’ONU a proposé hier dimanche une trêve humanitaire de quelques heures qui n’a pas été entendue par les belligérants.

« L’ONU, qui avait proposé dimanche une trêve humanitaire de quelques heures, s’est dite ‘’ extrêmement déçue’’ que les belligérants ne l’aient pas respectée, et a dénoncé ‘’une intensification des combats’’ lundi matin », peut-on aussi lire de son écrit.

« C’est la première fois de l’histoire du Soudan depuis l’indépendance (en 1956) qu’il y a un tel niveau de violence dans le centre, à Khartoum. Khartoum a toujours été l’endroit le plus sûr du Soudan, pendant les guerres meurtrières contre des rebelles », a-t-elle en somme rapporté de l’AFP.

Synthèse de Tambi Serge Pacôme ZONGO

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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