SNC 2023 : « Il faut mieux voir une fois que d’entendre mille fois » (Abdoulaye Diallo, Guinéen)

La Guinée, pays invité d’honneur de la 20ème édition de la semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2023) a honoré le rendez vous. Diallo Abdoulaye, Conseiller et chargé de mission du ministre de la culture, du Tourisme et l’artisanat de la république de Guinée, retient une leçon de fraternité envers la guinée et une leçon de résilience du peuple burkinabè face à l’hydre terroriste.  

Burkina 24 : Quel sentiment d’être le pays invité d’honneur de la 20ème édition de la SNC ?

Abdoulaye Diallo : C’est une grande fierté pour nous. Encore, ça nous inspire que nous avons hérité des pères fondateurs de la République de Guinée et des indépendances africaines. Cette invitation nous va droit au cœur. Ça prouve jusqu’où la Guinée et le Burkina Faso sont proches sur le plan culturel, sur le plan politique et sur le plan social.

Notre présence ici est une solidarité auprès de notre pays frère, le Burkina Faso. C’est pour dire au peuple frère du Burkina Faso que nous partageons les moments difficiles qu’il traverse et que nous sommes solidaires du combat que le Capitaine Ibrahim Traoré est en train de mener pour assurer au peuple burkinabè la sécurité, la paix.

Burkina 24 : Qu’est-ce que la Guinée va présenter aux festivaliers ?

Abdoulaye Diallo : La Guinée vient montrer le savoir-faire des artistes et artisans. Donc pour dire que nous allons contribuer à la réussite effective de la SNC 2023.

Burkina 24 : Que vous inspire la tenue de la 20ème édition dans un contexte sécuritaire difficile ?

Abdoulaye Diallo : La tenue de cette 20ème édition est la preuve de la résilience du peuple burkinabè. Pour dire que le peuple burkinabè est debout et prêt à assumer son destin. Qu’il n’est pas prêt à courber l’échine devant les diktats de personnes. Ce n’est même pas des burkinabè qui ont échappé à l’éthique sociale de la société burkinabè.

Nous sommes d’accord avec le Capitaine Ibrahim Traoré et le peuple burkinabè qu’il faut les traquer (les terroristes, NDLR) jusqu’à leur dernier retranchement pour prouver que la terre burkinabè est inviolable. C’est une terre souveraine qui demeurera souveraine pour l’éternité. 

Burkina 24 : Quelle est la chaleur humaine dont vous bénéficiez depuis votre arrivée ?

Abdoulaye Diallo : Nous nous sommes retrouvés parmi des frères. Le Burkina et la Guinée sont deux pays frères. Et c’est cette chaleur fraternelle que nous avons retrouvée ici. Nous ne sommes pas surpris surtout de l’accueil qui nous a été réservé. Le contraire nous aurait surpris.

Burkina 24 : Un mot de fin ?

Abdoulaye Diallo : Je félicite les autorités burkinabè pour cette initiative qui prouve à suffisance à l’opinion africaine et internationale que ce que certaines presses internationales racontent, c’est du mensonge, c’est des commentaires orientés pour déstabiliser davantage le moral du peuple burkinabè et des peuples africains. Il faut mieux voir une fois que d’entendre mille fois, ce que nous avons vu, nous avons compris définitivement que c’est du faux, c’est de l’opprobre qu’on veut jeter sur le Burkina Faso. 

Akim KY 

Burkina 24