Normalisation des années académiques dans les universités publiques : La nouvelle version du CampusFaso en gestation

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Adjima Thiombiano, a procédé à la présentation de la nouvelle version de la plateforme digitale campusFaso, ce vendredi 28 juillet 2023 à Ouagadougou.  

Dans l’optique de normaliser les années académiques dans les universités publiques au Burkina Faso, le ministère en charge de l’enseignement supérieur a mis en place un nouvel outil.

Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, a fait comprendre que cette nouvelle plateforme intervient après un diagnostic sur les difficultés que rencontrent les universités.

« On a naturellement compris que les questions de retard et de chevauchement sont beaucoup liées à une question de gouvernance au plan académique, administratif et financier. A travers cette solution, cela nous permet de pouvoir bien planifier chacun des enseignants et de pouvoir en même temps suivre quels sont les acteurs qui sont en charge des différents enseignements, quels sont ceux qui véritablement effectuent leur travail, et quels sont ceux qui ne l’ont pas fait », a-t-il relevé.

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Egalement, il a laissé entendre qu’en temps réel, il est possible de vérifier les différents programmes dispensés. « A côté des aspects académiques, la solution permet également de prendre efficacement les situations sociales, tout ce qui est lié au suivi, à la restauration, les cités universitaires. Mais en même temps la solution permet de prendre efficacement en charge tout ce qui est lié au FONER » a précisé le ministre. En plus, il a fait savoir que cette plateforme sera effective d’ici la rentrée académique 2023-2024.

Brahima Konaté, responsable du suivi technique du CampusFaso au ministère de l’enseignement supérieur, a souligné que cette plateforme est très pratique. « La plateforme gère toutes les procédures d’accès aux différentes universités et la gestion au quotidien. Chaque acteur sera concentré sur ses activités au quotidien, cela réduira les longs rangs pour les inscriptions.  

2^ème aspect, cela va pouvoir permettre à l’enseignant de savoir quels sont les cours qu’il doit dispenser et les heures et le lieu.  Cela permet également à ses supérieurs hiérarchiques de savoir à l’instant T quelles heures qui lui restent à être exécutées et comment programmer pour optimiser le temps.

Même la question financière, on aura un regard à temps réel sur le besoin en financement pour chaque année académique et pédagogique. Ce qui permettra d’anticiper les prises de décisions et aux acteurs de pouvoir effectuer les activités au quotidien » a-t-il fait savoir.

Samira ZARE (Stagiaire)

Burkina 24