BISO 2023 : Des artistes sculpteurs en résidence pour une édition riche en couleurs
En marge de la 3e édition de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO), qui bat son plein, les sculpteurs, au nombre de 19 sont en résidence, pour proposer aux amoureux de l’art de véritables chefs-d’œuvre.
Première biennale consacrée à la sculpture contemporaine sur le continent africain, la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) est un évènement artistique majeur de l’Afrique et de la diaspora dédié à la sculpture sous toutes ses formes. Après le succès des deux premières éditions respectivement en 2019 et 2021, la biennale revient encore de plus belle pour une 3e édition.
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Et pour une édition réussie, une vingtaine de sculpteurs et performers issus d’horizons divers sont rentrés en résidence, depuis le début du mois de septembre, et ce pendant un mois environ.
Répartis dans six centres de la ville de Ouagadougou, les sculpteurs œuvrent dans l’optique de faire briller la sculpture de mille feux. Bois, plastiques, bronzes, textiles, règnent en maitres dans ces lieux de résidence.
Originaire du Benin, Sébastien Boko, artiste plasticien, sculpteur a répondu présent à cette BISO 2023. A l’écouter, c’est avec grand honneur qu’il participe à cette biennale, au regard de son importance majeure. « C’est un des évènements qui met en valeur la culture africaine, la culture de la sculpture en général. Et vu que nous autres nous sommes des sculpteurs et qu’on a peu d’évènement qui célèbre la sculpture ici en Afrique, participer à la BISO, c’est vivre pleinement sa passion, c’est vivre quelque chose de spécial », a-t-il argué d’emblée.
Pour sa première participation à la BISO, le natif du Benin a opté rendre hommage à l’Afrique, le berceau de l’humanité à travers son art. « Pour cette participation, j’ai choisi de travailler le bois, ce choix parce que c’est tendre, ça va également dans le thème qui a été choisi, parce que ça célèbre aussi l’Afrique d’une part, ça célèbre la nature. Je vais proposer une installation qui sera visiblement compréhensible bientôt », a-t-il confié tout en gardant le suspense.
Venu de la France, Steeve Bauras, apprécie cette phase de résidence, qui dit-il offre un cadre d’expression aux artistes. Et pour cette édition, il entend présenter quelque chose d’assez particulier, tout en faisant un clin d’œil au pagne tissé Faso Dan Fani.
« Quand je suis arrivé, j’avais un motif en tête, et je me suis retrouvé face à ce motif tissé, et visiblement c’est un motif très récurent au niveau du Faso Dan Fani. J’avais en tête la notion des concessions que vous avez ici, donc ça sera un périmètre délimité au niveau du sol et aussi en hauteur. Pour les éléments, on aura le Faso Dan Fani qui sera présenté comme une voile de bateau qu’on met à sécher, actuellement elle est à l’extérieur en train de prendre le vent le soleil, la pluie, la poussière, ça sera un des éléments qui sera présenté », a détaillé Steeve Bauras.
Selon le promoteur de la BISO, Nyaba Ouédraogo, cette édition est celle de la résilience. Au regard donc de la situation sécuritaire fragile que vit le Burkina Faso, il rassure tous ceux de l’extérieur qui sont toujours retissant pour se rendre au Burkina Faso à ne pas hésiter. Il invite pour terminer, tous les fanatiques de la sculpture à répondre présent au grand rendez-vous du vernissage prévu le 4 octobre 2023, au FESPACO.
Cette 3e édition est financée par le Ministère de la Culture, le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT), l’Association Art et culture BISO.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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