Préventions et réponses aux pandémies : La Banque Mondiale met 19 millions de dollars à la disposition du Burkina Faso

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La cérémonie de lancement de la mise en œuvre des activités du projet “Renforcement des systèmes de surveillance des maladies, de la capacité des laboratoires et des compétences du personnel en matière de préparation et de coordination des urgences de santé publique” a eu lieu le lundi 10 juin 2024 à Ouagadougou. C’était sous la présidence du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Kargougou, président du comité de pilotage, du ministre en charge des ressources animales et d’un parterre de partenaires dont l’OMS, l’UNICEF et la FAO.

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Le Burkina Faso vit une situation sécuritaire et humanitaire sans précédent. Cela, à ne point douter fragilise le système de santé mis en place rendant le pays vulnérable vis-à-vis des épidémies et des pandémies.

C’est dans ce contexte que le projet de “renforcement des systèmes de surveillance des maladies, de la capacité des laboratoires et des compétences du personnel en matière de préparation et de coordination des urgences de santé publique” a été lancé le 10 juin 2024 par le ministre de la Santé himself en présence des partenaires techniques et financiers.

Le projet va être mis en œuvre grâce à la Banque mondiale à travers le fonds pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies (Pandemic Fund). Le ministre Dr Robert Lucien Kargougou l’a dit avec fierté : “nous procédons au lancement des activités du pandemic fund. C’est un financement à hauteur de 19 millions de dollars américain obtenu par notre pays à la suite d’une requête qui a été élaborée et soumise aux partenaires techniques et financiers.

Dr Robert Lucien Kargougou, ministre de la Santé et de l’hygiène publique

Au plan mondial, il y a seulement 16 pays qui ont été admis à ce fonds et seulement 4 pays au niveau africain qui ont été retenus pour le financement de ce projet”. Le Burkina est donc l’heureux élu d’un tel financement. Cependant, il faut reconnaître que certaines faiblesses ont pesé sur la balance pour l’obtention de ce financement.

Pour le représentant du représentant de l’OMS au pays des Hommes intègres, le Burkina est un pays où surviennent un certain nombre de maladies. “Vous avez vu que l’année passée, et même cette année en cours, il y a un certain nombre d’épidémies qui surviennent. De plus, le Burkina a ses systèmes de santé fragilisés par la crise sécuritaire et humanitaire.

C’est dans ce contexte que nous avons travaillé avec le ministère de la Santé, le ministère des ressources animales, de l’agriculture, la FAO, la Banque Mondiale, pour pouvoir développer une proposition et trouver les ressources nécessaires pour permettre au pays de venir à bout de ces épidémies et des pandémies qui peuvent survenir à tout moment”, a justifié Dr Laurent Moyenga, représentant du représentant de l’OMS au Burkina au cours de cette cérémonie de lancement.

Dr Laurent Moyenga, représentant du représentant de l’OMS au Burkina

Dr Robert Lucien Kargougou le reconnaît : “c’est un fonds qui est extrêmement important pour le Burkina dans ce contexte sécuritaire et humanitaire que nous connaissons, avec l’augmentation des risques de survenue d’épidémies. C’est pour cela que ce fonds viendra avec ses objectifs, renforcer notre capacité de surveillance et d’alerte. Ce fonds nous permettra aussi de renforcer les capacités des laboratoires de santé animale et humaine, mais aussi, permettra de renforcer les capacités des personnels”. 

Il révèle d’ailleurs que le projet respecte une approche One health (elle repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. La santé animale, végétale, la santé de l’environnement et celle des humains sont donc intimement liées, NDLR).

Donc le ministère de la santé, le ministère des ressources animales, ministère chargé de l’environnement, mais aussi d’autres départements ministériels comme celui de la recherche scientifique sont concernés par la mise en œuvre de ce projet.

Vue des participants

“Que le Burkina puisse se préparer de façon précoce à toutes les épidémies qui peuvent survenir au niveau du pays”, tel a été le principal souhait de Dr Moyenga à l’issue du lancement du projet. Pour lui, tout commence par la préparation. “Si on est bien préparé, on évite le pire. Nous sommes là pour aider le pays à renforcer ses capacités en matière de préparation”, a-t-il dit pour terminer.

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Hamadou OUEDRAOGO 

Burkina 24

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