Kemi Seba : « Je suis venu dire que le Burkina et l’Afrique seront le tombeau de l’impérialisme »

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Kemi Seba de Urgences Panafricanistes a, à nouveau, foulé le sol burkinabè ce mercredi 12 juin 2024. Il a été accueilli par de nombreux soutiens, notamment de la veille patriotique et de la société civile burkinabè. 

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A peine sorti de l’aéroport international de Ouagadougou, Kemi Seba, figure de proue de l’organisation Urgences Panafricanistes, s’est adressé à la presse.

« C’est un honneur d’être présent sur la terre de Sankara, sur la terre d’Ibrahim Traoré et sur la terre des hommes et des femmes intègres », a-t-il d’emblée déclaré. Il dit venir en tant que voix panafricaniste voir son peuple du Burkina Faso et voir son très cher frère le Président Ibrahim Traoré. Il dit également venir en tant que Béninois et pour faire savoir qu’il existe aujourd’hui des Béninois qui sont opposés à la Françafrique contrairement au Président Patrice Talon.

« Je suis aussi venu dire que le Burkina et l’Afrique seront le tombeau de l’impérialisme. Ils ont tué nos pères, ils ont tué nos mères, mais ils ne tueront pas nos enfants. Nous ne serons les marionnettes de personne, si ce n’est de nos ancêtres. Et nous sommes les instruments de Dieu Tout Puissant qui veut que les derniers deviennent les premiers », a-t-il dit en sus. Le 21e siècle, a-t-il poursuivi, sera celui de notre libération, de notre élévation et la fin de ceux qui veulent asphyxier nos populations.

Kemi Seba
Kemi Seba en visite au Burkina Faso

Kemi Seba dit avoir dans son agenda plusieurs rencontres. « J’ai un certain nombre de rencontres avec le peuple digne du Faso, la société civile. Je rencontrerai le Président le Capitaine Ibrahim Traoré demain en toute fraternité et avec dignité et fierté », a-t-il informé.

Il a en outre réitéré sa joie de fouler à nouveau le sol burkinabè après la déconvenue à l’occasion de son dernier séjour au Burkina Faso. « C’est un honneur et un bonheur d’être ici. Il y a quelques années, les agents de la Françafrique ont cru bon d’essayer de m’arrêter et de me faire expulser. Et comme je dis toujours, il n’y a que Dieu qui est éternel. Les hommes ne le sont pas, les oppresseurs ne le sont pas », a-t-il indiqué.

A l’endroit des populations sorties pour l’accueillir, il a salué leur engagement et leur détermination pour le noble combat mené. « J’ai une émotion particulière pour toutes ces forces vives de la nation qui sont en train de donner une leçon au reste de l’humanité ; qui sont en train de montrer que nous n’avons pas besoin d’avoir les ressources, les richesses que l’Occident prétend avoir car la plus grande richesse c’est la ressource humaine, la dévotion pour sa patrie ; la plus grande richesse, c’est l’amour de sa terre, de son peuple, l’amour de son drapeau et l’amour de l’Afrique », a-t-il déclaré à leur endroit.

Pour lui, le Burkina Faso a donné la direction au siècle précédent sous le Président Isidore Thomas Sankara et il est encore en train de le faire sous le Capitaine Ibrahim Traoré.

Tambi Serge Pacôme ZONGO et Djemal El Abdallah SIBA

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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